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1.738 interpellations au niveau national, annonce Darmanin

Écrit par le 30 mars 2024


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Gérald Darmanin a dressé samedi à Saint-Denis un nouveau bilan de ses opérations antidrogues, baptisées « Place nette XXL », qui produisent selon lui « énormément d’effets » et vont se poursuivre en France malgré les réserves d’acteurs de terrain. « Sur le plan national, les opérations antidrogues continuent à produire énormément d’effets: nous sommes à 1.738 interpellations, 150 kilos de drogues saisis (…), 2,4 millions d’euros et plus de 20.000 gendarmes et policiers mobilisés », a détaillé le ministre de l’Intérieur lors d’un point presse devant la gare de Saint-Denis. « Nous allons continuer ces opérations anti-drogue », a-t-il ajouté.

« 3.600 effectifs de police et de gendarmerie mobilisés »

À Paris et en région parisienne, il a insisté sur « les moyens importants » déployés depuis lundi avec notamment « 33 opérations anti-drogues montées en cinq jours » ainsi que « 3.600 effectifs de police et de gendarmerie mobilisés ». Quelque 319 personnes ont également été placées en garde à vue, et 800.000 euros d’argent liquide saisis, selon le ministre, qui a annoncé le déploiement « de trois nouvelles opérations antidrogues » à partir de lundi en France, portant à neuf le nombre total d’opérations.

Le 19 mars, Emmanuel Macron s’était rendu à Marseille pour le lancement de la première opération anti-drogues « Place nette XXL », deux semaines après le cri d’alarme de magistrats de la cité phocéenne demandant un « plan Marshall » pour sauver la deuxième ville de France du narcobanditisme. Il avait promis qu’une dizaine d’autres opérations de ce type auraient lieu à l’échelle nationale dans les semaines suivantes.

Des critiques d’acteurs sur le terrain

Lundi, quatre interventions, dans le Nord, en région parisienne, dans l’agglomération lyonnaise et à Dijon ainsi que dans le centre-est de la France, avaient été lancées, ouvrant la voix à des critiques d’acteurs de terrain. Interrogé par l’AFP, le syndicat de la magistrature (classé à gauche) avait notamment qualifié ces actions « d’opérations pichenettes », exhortant « le gouvernement à sortir de cette escalade inutilement coûteuse ».

 

Ces opérations, qui « mobilisent, de façon ponctuelle, des moyens considérables de policiers sur la voie publique ne peuvent être suffisantes pour endiguer le narcotrafic », avait de son côté jugé l’Association française des magistrats instructeurs.

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