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150 ans après, Paris ensorcelle toujours

Écrit par le 13 avril 2024


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Paris est surnommée la “Ville Lumière”, peut-être parce qu’elle a très tôt adopté l’éclairage public au gaz. Mais ça n’explique pas pourquoi je ressens, alors que l’Eurostar m’amène en plein jour jusqu’à la gare du Nord, un doux éblouissement qui n’est pas sans rappeler celui provoqué par une plage de galets.

Ce n’est pas un phénomène météorologique ; le temps à Paris n’est que légèrement meilleur qu’à Londres. Non, la luminosité est due à la pierre de taille beige ou gris clair des bâtiments anciens (dont le Sacré-Cœur, qui s’élève comme un grand fantôme à ma droite), sa pâleur prolongée par les façades blanches des immeubles plus récents.

La lumière parisienne intéressait les impressionnistes, mouvement dont le 150e anniversaire est célébré au musée d’Orsay par l’exposition “Paris 1874. Inventer l’impressionnisme”. Le 15 avril 1874, un groupe de 31 artistes, dont Monet, Pissarro, Degas et Renoir, “affamés d’indépendance” vis-à-vis du carcan imposé par l’Académie des beaux-arts (selon la présentation du musée), ont organisé une exposition de leur côté.

“Inventer l’impressionnisme” présentera des œuvres tirées de cette même exposition et d’autres de la même époque : ces artistes peignent “des scènes de la vie moderne, ou des paysages aux tons clairs et à la touche enlevée, croqués en plein air”.

La nouvelle mouvance est baptisée d’après la toile Impression, soleil levant de Monet, une vue floue du Havre, en Normandie, où il a grandi. Mais comme l’écrit Stephen Clarke dans son livre Paris Revealed [“Paris révélé”, inédit en français], “Paris est le berceau spirituel de l’impressionnisme”, et on fait souvent un lien entre ces œuvres et le projet urbanistique du baron Haussmann, à qui Napoléon III avait confié la mission d’“aérer, unifier et embellir”.

Les boulevards lumineux d’Haussmann

L’historien Andrew Hussey évoque quant à lui dans Paris, ville rebelle [éd. Max Milo], “des infrastructures urbaines à peine modifiées ou améliorées depuis la fin d

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