Les deux Français Wembanyama et Coulibaly, anciens coéquipiers l’an dernier et chez les jeunes, se sont livrés un beau duel dans la nuit à San Antonio, où Washington est venu s’imposer (113-118). Bilal Coulibaly a été décisif pour son équipe.
La nuit est tombée depuis un bon moment dans le Texas et le ciel s’abat maintenant sur la tête des Spurs. Ils s’inclinent en fin de match face à Washington (113-118), une équipe pourtant en difficulté cette saison, qui vient tout juste de changer de coach. Comme la NBA est une grande famille, Tre Jones (Spurs) embrasse son frère Tyus (Wizards) ; Gregg Popcovih serre dans ses bras son ancien assistant video Brian Keefe, le nouvel entraîneur de Washington. Victor Wembanyama, lui, n’a un regard pour personne, pas même pour son « frère » Bilal Coulibaly, adversaire d’un soir dans l’équipe adverse.
La revanche de Bilal
Dix jours après leur première confrontation dans le District de Columbia, sur la côte est des États-Unis, Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly se sont retrouvés, cette fois dans le Texas, et si Wemby était sorti victorieux de la première manche, Bilal a pris la nuit dernière sa revanche. Et il y a même grandement participé : Coulibaly, pourtant remplaçant au coup d’envoi, entre parfaitement dans la partie, en… faisant gicler le ballon des mains de Wembanyama.
Le Français des Wizards apporte son énergie habituelle, et comme souvent cette saison s’avère précis dans ses tirs. Il réussit ses deux tentatives à trois-points, en deuxième mi-temps, et termine avec 13 points au compteur (5/6, soit 83 % de réussite). On attendait Victor, on a eu Bilal ! « Bilal fait partie des joueurs sur qui on peut faire confiance pendant 48 minutes, sans craindre qu’il fasse des erreurs », admire Wemby.