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Agriculteurs en colère : A1, A10, A13, A6… des mobilisations ce vendredi sur les autoroutes autour de Paris

Écrit par le 26 janvier 2024


La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France, les deux principaux syndicats agricoles de la région, ont annoncé d’importants mouvements sur plusieurs autoroutes franciliennes, ce vendredi. Leur action devrait commencer vers 14 heures et ne devrait pas s’achever avant minuit.

L’ampleur et les moyens d’action n’étaient pas tous définis ce jeudi soir. Les agriculteurs franciliens s’accordent néanmoins sur un point : « une grosse action » sera menée ce vendredi sur les autoroutes A 1, A 13, A 15, A 13, A 10-A 11 et A 6, entre 14 heures et minuit.

Des « points de blocage » étaient même évoqués par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France, les deux principaux syndicats agricoles de la région parisienne. Localement, les discours étaient plus disparates ce jeudi soir. Seule la fédération de Seine-et-Marne, grand département agricole, a tranché en défaveur du blocage d’autoroutes, après un vote interne.

Dans le sud de la région, les agriculteurs de l’Essonne annoncent déjà une cinquantaine de tracteurs dès 14 heures à partir du péage de Saint-Arnoult (Yvelines) pour remonter progressivement l’A 10 en direction de Massy (Essonne).

« Si le gouvernement veut aller dans notre sens, on sera les premiers à plier bagage », assure Benoît Mazure, agriculteur et président du syndicat FNSEA d’Hurepois-Étampois. « Nous bloquerons probablement au niveau du carrefour de Villabé, prévient un autre, écœuré. L’accumulation n’est vraiment plus supportable. »

Sur l’A 1, le péage sera bloqué avant 6 heures du matin

Sur l’A1, autoroute la plus fréquentée d’Europe, un blocage sera mis en place au péage de Chamant (Oise), à 40 km de la capitale. Les gendarmes confirment qu’une trentaine de tracteurs sont attendus « entre 4 heures et 6 heures du matin ». « Cela s’inscrit dans l’action menée par les agriculteurs dans les Hauts-de-France », explique Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. Sans oublier que les manifestants assuraient vouloir « suivre le plan de bataille » sur l’A 16 voisine, qu’ils occupent depuis mardi.

Sur les autres axes, l’impact ne sera peut-être pas si limité. Les automobilistes franciliens l’ont remarqué dans la soirée à leur retour du travail, sur l’A 15-D 14 à hauteur de Vigny (Val-d’Oise) : leur mobilisation, sans blocage, a tout de même provoqué quelques ralentissements.

Idem sur l’A 13 à Épône (Yvelines), où l’on s’interrogeait sur l’opération à mener. Le matin même, une opération escargot sur la N 12 et sur l’A 12, entre Montfort-l’Amaury et Le Chesnay-Rocquencourt, a semble-t-il fait son petit effet. Cette fois, il faudra composer avec ceux qui rentrent chez eux, et ceux qui envisagent de partir en week-end en Normandie.