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Analyse. Le chaos en Haïti décrypté en six questions

Écrit par le 11 mars 2024


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Alors que les bandes criminelles contrôlent de facto près de 80 % de la capitale, Port-au-Prince, l’avenir du gouvernement haïtien est de plus en plus incertain. En théorie, le sort d’Haïti et sa sortie de l’anarchie reposent sur une future mission internationale de sécurité actée par l’ONU [mais non onusienne], dirigée par 1 000 policiers envoyés par le Kenya.

Cette force est censée mettre le holà à la violence – mais l’annonce de son envoi s’est traduite par un pacte de non-agression entre les gangs.

Quelles sont les origines de cette crise ?

Il y a sept ans qu’Haïti a organisé ses dernières élections, près de trois ans qu’a été assassiné le président Jovenel Moïse et plus d’un an que les derniers élus [députés, sénateurs…] ont quitté leurs fonctions – et le retour de la démocratie à Port-au-Prince ne semble pas pour demain.

Comme le résume Matthew Smith, historien et spécialiste d’Haïti à l’University College London : “On peut voir toute l’histoire de ce pays comme une série de crises interrompues par de brèves périodes d’espoir et de paix.” Cependant :

“La situation actuelle est sans précédent.”

Où en est la situation ?

Celle-ci s’est encore aggravée. Les bandes criminelles ont fait près de 4 000 morts et commis 3 000 enlèvements en 2023. Environ 200 000 personnes sont déplacées, et la moitié des Haïtiens ne mangent pas à leur faim. Des services essentiels comme l’accès à l’électricité et à l’eau potable et le ramassage des déchets ne sont pas garantis.

Les événements des derniers jours ajoutent encore au pessimisme. Selon Diego Da Rin, qui s’est rendu récemment sur place, “la situation s’est gravement dégradée depuis l’attaque contre les prisons de Port-au-Prince [dimanche 3 mars, pour libérer plus de 4 000 détenus] et d’autres actions coordonnées contre les institutions”.

“Des postes de police ont été incendiés, l’aéroport principal a été attaqué et les gangs ont menacé de prendre le palais présidentiel d’assaut”, poursui

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Dessin de Martirena
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Source de l’article

The Guardian (Londres)

L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté au centre gauche, proeuropéen, il se montre très critique vis-à-vis du gouvernement conservateur.

Contrairement aux autres quotidiens de référence britanniques, le journal a fait le choix d’un site en accès libre, qu’il partage avec son édition dominicale, The Observer. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, alors que The Guardian perdait de l’argent sans discontinuer depuis vingt ans. Une stratégie payante : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, a annoncé que le journal était bénéficiaire, une première depuis 1998.

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