En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


  • Non classé

Argent. Les grands patrons au Royaume-Uni jalousent les salaires de Wall Street

Écrit par le 11 mars 2024


[ad_1]

Une augmentation équivalente à 2 millions d’euros, c’est ce qu’a empoché l’an passé Pascal Soriot, le patron le mieux payé du FTSE, l’indice boursier composé des 100 plus grosses entreprises cotées au Royaume-Uni. Le dirigeant français du groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca émarge à 17 millions de livres (20 millions d’euros), contre 15,3 millions en 2022.

Mais cette “généreuse rémunération” n’est qu’“une part infime des sommes perçues par ses homologues dans les plus grandes entreprises américaines”, constate The Guardian. Et les grandes entreprises du Royaume-Uni voudraient pouvoir augmenter leurs dirigeants “afin de concurrencer les salaires de Wall Street”.

Un tiers des salaires de Wall Street

Les PDG des sociétés du FTSE “gagnent un tiers de ce qu’empochent leurs homologues américains”, explique le quotidien britannique, Sundar Pichai, d’Alphabet (Google), étant le “patron le mieux payé de l’indice américain S & P 500, avec 226 millions de dollars en 2022” (208 millions d’euros). “Ce fossé alimente les craintes quant à la capacité de Londres à attirer et à retenir les talents internationaux.”

La City a vu ces dernières années un certain nombre de grands patrons “traverser l’Atlantique pour rejoindre la concurrence”. Le journal de gauche cite la multinationale de produits d’entretien et d’hygiène Reckitt Benckiser, qui a perdu en 2022 son patron, Laxman Narasimhan, pourtant “l’un des mieux payés du FTSE 100” (6 millions de livres, soit 7 millions d’euros, en 2021). Il “a quitté le navire pour diriger Starbucks”. L’entreprise de Seattle lui proposait 28 millions de dollars (25,8 millions d’euros).

David Schwimmer, le directeur du London Stock Exchange, l’opérateur de la Bourse de Londres, a pris publiquement parti pour un alignement sur les “règles de rémunération” américaines :

“Si Londres a pour ambition d’être une place financière internationale de premier plan et d’attirer des entreprises de dimension mondiale, elle doit attirer des talents de premier plan.”

De nombreuses raisons expliquent cet écart des rémunérations. La taille des entreprises, “en général plus grandes” aux États-Unis, d’abord. Mais aussi la culture du contrôle par les actionnaires au Royaume-Uni, lesquels, depuis 2002, sont consultés sur les rémunérations annuelles – mesure que les États-Unis “n’ont adoptée que huit ans plus tard”.

L’Investment Association a consulté les 100 plus grandes entreprises cotées en Bourse et va réviser sa politique en matière de rémunération. Cette fédération de 250 gestionnaires d’actifs outre-Manche veut contribuer à “combler le fossé qui les sépare de leurs rivales américaines”.

[ad_2]

Source link