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Armes. L’IA est déjà au coeur des nouvelles stratégies militaires

Écrit par le 11 avril 2024


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Connaître son ennemi est le premier pas vers la victoire, disait Sun Tzu. Recueillies par des drones intelligents, les données sur l’adversaire sont de nos jours passées au crible d’algorithmes perfectionnés qui, en quelques secondes à peine, peuvent envoyer un ordre de tir. Et il arrive que ces drones élaborent “des stratégies très inattendues pour atteindre leurs objectifs”.

Si quelqu’un l’a constaté, c’est bien Tucker Hamilton, chef des essais en intelligence artificielle (IA) pour l’armée de l’air des États-Unis. Les Américains ont déjà mené des expériences de pilotage d’avions F-16 par IA. Lors d’une simulation où son opérateur ne l’autorisait pas à attaquer des ennemis qu’elle avait identifiés, l’IA avait ainsi décidé de tuer son opérateur. De fait, c’était la façon la plus directe d’atteindre son objectif. “Il a fallu lui apprendre que tuer l’opérateur fait perdre beaucoup de points”, raconte Tucker Hamilton.

Dès 1942, le célèbre romancier de science-fiction Isaac Asimov énonçait [avec ses trois lois de la robotique] qu’un robot ne pouvait pas porter atteinte à un être humain. Cependant, selon les conclusions de l’institut Max Planck dans le dernier numéro du Journal of Artificial Intelligence Research, il n’est possible de s’en assurer que par une simulation de l’IA – car c’est impossible à vérifier en laboratoire.

Quand la connexion est interrompue, c’est l’IA qui décide

Jusqu’au début de la guerre en Ukraine, il y a un peu plus de deux ans, on ne laissait pas les systèmes d’armes létales autonomes (Sala), aussi appelés “robots tueurs”, appuyer sur la gâchette. Le principe généralement appliqué était celui de l’“humain dans la boucle” : la décision et la responsabilité revenaient toujours, en dernier ressort, à un facteur humain.

Mais les fabricants d’armes et les experts militaires ont bien vu qu’un tel contrôle permanent de l’homme sur la machine nécessitait une connexion constante entre le soldat et le drone qu’il pilote. Or sur le champ de bataille, des actes de cyberguerre (autrement dit des interférences) entra

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