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Au Portugal, l’érosion du littoral ne ralentit pas la pression touristique

Écrit par le 9 avril 2024


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L’image d’un déferlement des vagues à la une de l’édition de Visão datée du 4 avril 2024 renforce un titre de manchette déjà anxiogène : “Une menace qui redouble sur le littoral.” L’hebdomadaire annonce un dossier spécial sur les causes et les conséquences de l’érosion côtière qui, manifestement, ne réfrène pas les ardeurs urbanistiques et touristiques. Pour preuves, plusieurs “projets polémiques” sont en cours à Esposende, São Martinho do Porto, Troia, Oeiras ou encore Faro.

Dans ses pages, l’hebdo précise le contexte : “La mer continue et continuera d’éroder les plages et les falaises, en raison de l’élévation du niveau moyen des océans, de l’augmentation des tempêtes hivernales et, surtout, de la rétention des sédiments par les barrages. Mais la vulnérabilité de la côte continentale portugaise ne semble pas décourager la pression immobilière qui, après des années de sommeil, est revenue en force avec plusieurs projets dans des zones considérées comme critiques, y compris les dunes.”

13,3 kilomètres carrés en moins

Un article est notamment consacré au chantier d’un complexe touristique de 200 millions d’euros, qui occupera plus de 100 hectares d’habitat dunaire sur la péninsule de Troia, non loin de Comporta, destination hippie chic particulièrement courue par les millionnaires et les célébrités. Le projet est mené par un consortium dirigé par Sandra Ortega Mera, la femme la plus riche d’Espagne, héritière de l’empire Inditex (qui possède Zara) et contesté par la plateforme Dunas Livres, composée de dix associations environnementales.

La construction du complexe sur cette longue langue de sable paradisiaque, longtemps convoitée par les promoteurs, est d’autant plus contestée que le niveau de l’océan Atlantique continue d’avancer, souligne Visão, et que “les plages et les dunes constituent la meilleure défense naturelle” contre l’érosion : “Depuis la fin des années 1950, le Portugal continental a perdu 13,3 kilomètres carrés au profit de la mer, soit une superficie équivalente à un tiers de la ville de Porto.”

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