Depuis ce lundi, Franck Bonnamour est un coureur sans équipe. Le cycliste de 28 ans, arrivé l’année dernière chez AG2R-Citroën en provenance de B&B Hotels, a été licencié par l’équipe de Vincent Lavenu, désormais nommée Décathlon – AG2R-La Mondiale. La raison de cette éviction : une violation des règles anti-dopage.

Bonnamour : « Je n’ai jamais eu recours à des produits interdits »

De son côté, Franck Bonnamour a donné sa version des faits via ses réseaux sociaux, et nie en bloc toute tentative de dopage. « L’équipe Décathlon – AG2R-La Mondiale m’a signifié hier mon licenciement à effet immédiat, écrit le Breton. Je suis dorénavant libre de communiquer sur ma situation, suite à la décision de l’Union cycliste internationale en date du 5 février dernier de me suspendre provisoirement pour de prétendues irrégularités dans mon passeport biologique. J’ai toujours fait mon métier en respectant les règles que l’UCI m’impose. Je me suis toujours plié, bien évidemment, aux nombreux contrôles antidopage que ce sport me demande depuis des années. Je n’ai jamais eu recours à des produits interdits, ni à aucune manipulation sanguine. Avec l’aide de mes avocats et de scientifiques, nous travaillons sur ma défense. J’ai toujours été un coureur honnête, droit et propre et par conséquent ne pouvant être accusé de triche. Je ne communiquerai pas plus en ce qui concerne la procédure en cours, qui est confidentielle. »

Franck Bonnamour aura couru 38 jours sous le maillot de sa désormais ex-équipe en 2023, et sept en 2024. Son meilleur résultat aura été une troisième place sur la dernière étape du Tour du Luxembourg en septembre dernier. Son avenir est désormais dans les mains de l’UCI.