Canada. Le Québec se déchire sur une décision de justice qualifiant une femme de “personne ayant un vagin”

“L’indignation s’est rapidement propagée”, écrit The Globe and Mail, qui résume la controverse : “Pourquoi la Cour suprême du Canada aurait-elle décidé que le mot ‘femme’ prête à confusion – et que l’expression ‘personne ayant un vagin’ devrait être utilisée à la place ?”

Le quotidien signale que c’est “une erreur de lecture” de la part d’un chroniqueur du journal conservateur National Post, dans un article publié le 13 mars, qui a provoqué les premiers esclandres. La plus haute instance judiciaire du pays devait déterminer si une cour inférieure avait commis une erreur de droit concernant le témoignage d’une victime d’agression sexuelle, dans une affaire s’étant déroulée en Colombie-Britannique. Au nom de la Cour suprême, la juge Sheilah L. Martin avait statué, le 8 mars, dans un paragraphe de son jugement :

“Lorsqu’une personne ayant un vagin témoigne de manière crédible et avec certitude avoir ressenti une pénétration péno-vaginale, le juge du procès doi