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Climat : des Français toujours réticents aux mesures contraignantes

Écrit par le 18 juillet 2023


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Publié le 12 juil. 2023 à 8:30Mis à jour le 12 juil. 2023 à 9:10

Des Français inquiets, mais pas prêts à tous les sacrifices. C’est le constat que dresse la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) dans son étude sur les préoccupations des Français vis-à-vis de l’environnement et leur consentement à de potentielles mesures.

Les problèmes environnementaux, qu’il s’agisse du réchauffement climatique, de la biodiversité ou de l’épuisement des ressources, restent une préoccupation majeure aux yeux des Français, mais l’étude établit une corrélation entre inquiétude et assentiment : plus l’inquiétude est grande, plus le degré d’acceptation de mesures environnementales est élevé.

Le degré d’inquiétude diminue

Si le pouvoir d’achat, le niveau des salaires, l’avenir du système de retraite et le cancer restent les sujets qui préoccupent le plus gravement les Français, les problèmes liés à l’environnement sont ceux qui laissent le moins indifférent.

Seuls 3 % des Français ne sont pas du tout préoccupés par les sujets environnementaux. Un taux largement inférieur à celui de l’insécurité, qui ne rend pas du tout soucieux 25 % des Français.

Si la part de Français inquiets des problèmes environnementaux est relativement stable depuis 2018, c’est le degré d’inquiétude qui diminue. En 2018, 41 % de la population était très préoccupée par ces sujets, contre 35 % en 2022.

Mais à quelle échelle les Français aspirent-ils à une réponse aux problèmes environnementaux ? Globalement, 72 % des Français défendent une lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial, contre 13 % au niveau individuel, 8 % au niveau européen et très peu au niveau national . Pourtant, une enquête publiée ce mardi par l’Ademe sur la sensibilité des Français à l’environnement tire la conclusion selon laquelle, « les Français attendent une plus grande implication des pouvoirs publics dans la transition écologique », et ce malgré le contexte d’insécurité économique lié à l’inflation.

Adopter un mode de vie « décarboné »

Quand bien même il existe un large consensus sur les enjeux environnementaux, le degré d’acceptabilité des mesures diverge selon le revenu et le lieu de résidence, constate la DREES. Les Franciliens et les personnes favorisées sont les plus enclins à accepter des mesures de soutien à l’environnement.

C’est ce que l’on constate avec le soutien différencié à une mesure clivante : la hausse de la taxe carbone. 57 % des Franciliens y sont favorables là où seulement 20 % des résidents de communes rurales le sont. Une mesure qui emporte également davantage l’adhésion auprès des Français socialement favorisés (les diplômés du supérieur, cadres et professions libérales) : plus de quatre personnes sur dix y sont favorables, contre trois personnes sur l’ensemble de la population.

La divergence s’accroît donc autour de mesures liées au pouvoir d’achat et qui affectent directement le quotidien ; les ménages étant plus réticents vis-à-vis de mesures qui visent à adopter un mode de vie « décarboné » telles que la taxe sur les carburants ou l’obligation de produire uniquement des véhicules à moteur électrique ou à hydrogène.

« La fiscalité carbone n’est pour autant pas rejetée en tant que telle, mais doit s’inscrire dans une politique globale ambitieuse et équitable », explique Patrick Jolivet, directeur des études socioéconomiques à l’Ademe, car ce sont sur les ménages précaires que ces mesures environnementales pèsent en premier lieu.

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