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Climat : une pluie de records

Écrit par le 20 novembre 2023


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Publié le 20 nov. 2023 à 22:00

C’est un petit tweet affolant , un de plus, posté ce lundi matin par l’observatoire européen Copernicus. Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi dernier plus de 2° degrés supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l’ère préindustrielle (1850-1900). Elle se serait établie à +2°06, selon les estimations. Quelques heures plus tard, cette donnée était également confirmée pour le samedi 18 novembre.

Alors que le climat actuel est généralement considéré comme réchauffé d’environ 1,2° par rapport à la période de référence (mais de déjà 1,7° en France), les relevés des derniers mois montrent donc clairement que la pente est désormais plus forte. A quelques jours de la COP28 de Dubaï, l’ONU a elle aussi redit une fois de plus que la tendance actuelle nous mène vers un monde durablement plus chaud de 2,5 à 2,9°.

L’objectif de contenir l’évolution à 1,5° apparaît totalement et irrémédiablement hors d’atteinte. Il faut lire la phrase qui suit pour s’en convaincre définitivement : les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, au lieu des … -43% préconisés pour tenir l’ambition initiale. Et encore cela supposerait que les engagements, même insuffisants, soient tenus. Qui y croit ?

L’incroyable paradoxe de la situation est qu’elle devrait provoquer des décisions spectaculaires. Au contraire, c’est le climato-scepticisme qui résiste (notamment dans notre pays) et une sorte de climato-relativisme ou de climato-aquabonisme qui s’installe, avec des effets de « backlash », un retour de bâton écologique , face aux décisions déjà prises – qui apparaîtront pourtant bien anodines dans 10 ou 20 ans.

L’information constitue-elle un bon levier pour renverser la vapeur ? Sans doute. A côté de celles sur le dérèglement climatique, il y a celle sur l’évolution des émissions de GES. En France, ces émissions (locales) sont passées de 431 millions de tonnes à 404 millions entre 2019 et 2022. L’objectif national est de 397 millions de tonnes cette année, puis de 384 millions l’an prochain (hors puits de carbone comme les forêts).

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a selon nos informations demandé à l’organisme chargé de ce travail, le Citepa, de mensualiser la publication des données sur les émissions en France. Jusqu’à présent, la diffusion est trimestrielle. Ce sera fait dès janvier, avec 7 à 8 communiqués par an au lieu de 4. En parallèle des centaines de données que l’on reçoit chaque année sur l’économie, cela restera toutefois modeste.



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