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Des célébrités aux descendants de migrants, l’Italie mise sur le “tourisme des racines”

Écrit par le 16 avril 2024


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Les ancêtres de Leonardo DiCaprio étaient originaires de Caserte, au nord de Naples. Les grands-parents de Madonna venaient, quant à eux, de Pacentro, charmant village des Abruzzes perché à flanc de montagne. Il y a aussi la famille de Martin Scorsese, sicilienne, ou encore celle de Sylvester Stallone, calabraise. La liste est encore longue.

Les Italiens ont été un peuple de migrants, en particulier entre la fin du XIXe siècle et l’après Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, des dizaines de millions de personnes ont des ancêtres originaires de la péninsule. Parmi eux, de nombreuses célébrités, “qui, ces dernières années, n’ont cessé de défiler dans la Botte en quête de leurs racines”, observe Panorama. Un phénomène qui ne concerne pas que les stars et pour lequel une expression spécifique a été forgée : “tourisme des origines ou de l’arbre généalogique”, indique l’hebdomadaire transalpin.

Selon le média milanais, il s’agit là d’une “potentielle manne économique”, sur laquelle l’Italie a longtemps tardé à s’appuyer. Mais les choses semblent enfin s’accélérer.

C’est là le constat que fait Il Venerdì. Le supplément hebdomadaire du quotidien La Repubblica rappelle que, dans le cadre d’un projet géré par le ministère des Affaires étrangères, “un appel d’offres doté d’une enveloppe de 5 millions d’euros” a été lancé à destination des petits bourgs. Des lieux souvent délaissés par le tourisme de masse, mais qui sont la destination privilégiée de ces explorateurs de l’ADN.

L’objectif de ce programme étatique est d’encourager des initiatives en faveur du “tourisme des racines”, le projet du ministère prévoyant également la mise en place “d’un passeport permettant à ces touristes d’obtenir des avantages, note l’hebdomadaire, tels que des réductions pour l’achat et l’expédition de produits locaux ou des services et des itinéraires sur mesure”. Logique, lorsque l’on sait que ce type de touristes (qui, selon les chiffres fournis par Il Venerdì, ont augmenté de 75 % en Italie entre 1997 et 2008) ont des requêtes tout à fait particulières.

“Il faut savoir éplucher les archives”

L’Italo-Brésilienne Catia Dal Molin peut en témoigner, elle qui a créé un tour-opérateur spécialisé dans le marché de l’Amérique du Sud qui organise notamment des voyages pour les Brésiliens dont les ancêtres venaient de Vénétie.

Les demandes de ces touristes peuvent être très spécifiques, confie l’entrepreneuse à Panorama, comme visiter l’église dans laquelle les ancêtres ont été baptisés ou leur ancienne demeure. Voilà pourquoi, “il faut savoir éplucher les archives, voire récupérer les arbres généalogiques des visiteurs qui sont souvent offerts en souvenir aux touristes”. Un cadeau sans doute d’une valeur économique limitée mais d’une grande importance symbolique. Quelque chose que Leonardo DiCaprio ne pourrait peut-être pas obtenir (malgré ses revenus) sans quitter Los Angeles.

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