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en assemblée, les évêques appellent à ne pas «dévoyer la fraternité»

Écrit par le 19 mars 2024


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La Conférence des évêques de France (CEF) a ouvert mardi son assemblée de printemps à Lourdes en appelant à ne pas « dévoyer la fraternité », dans une inhabituelle déclaration liminaire s’opposant au projet de loi sur la fin de vie. « Evêques de France, rassemblés à Lourdes, lieu de prière et de solidarité avec les personnes les plus fragiles, nous proclamons sans nous lasser que toute vie humaine mérite d’être inconditionnellement respectée et accompagnée avec une authentique fraternité », affirme cette déclaration.

Une déclaration votée dès le premier jour de l’assemblée

Redisant leur « attachement à la voie française du refus de la mort provoquée et de priorité donnée aux soins palliatifs », les évêques s’interrogent : « N’est-il pas plus humain de soulager la souffrance que de mettre un terme à la vie ? ». « N’est-il pas plus fraternel d’offrir à chacun la fin de vie la mieux accompagnée plutôt que de l’interrompre par un geste létal ? Notre idéal démocratique, si fragile et si nécessaire, ne repose-t-il pas sur l’interdit fondateur de donner la mort ? », ajoutent-ils.

Dans son discours d’ouverture, le président de la CEF, Eric de Moulins-Beaufort, a souligné le caractère inhabituel de cette déclaration votée dès le premier jour, alors que l’assemblée plénière se termine vendredi. Mais la démarche est « utile » pour que cette prise de position « n’apparaisse pas comme un sujet au milieu des autres », selon lui. « Nous ne prétendons pas faire la loi, mais nous avons le devoir d’aider nos concitoyens à réaliser dans quelle dynamique ils pourraient se trouver entraînés », a-t-il ajouté selon le texte de son discours.

Le gouvernement a transmis au Conseil d’État son projet de loi sur la fin de vie

Redisant son « inquiétude » sur le projet de loi, il a aussi affirmé que « dans le paysage médiatique d’aujourd’hui, il faut des prises de paroles variées et répétées pour que l’une d’entre elles perce jusqu’à telle personne ». Depuis que le président de la République, Emmanuel Macron, en a dévoilé les grandes lignes début mars, les responsables de l’Eglise catholique ont à plusieurs reprises pris position contre le projet de loi qui selon eux ouvre la porte à l’euthanasie et au suicide assisté, avec de possibles dérives à venir.

Le gouvernement vient de transmettre au Conseil d’État son projet de loi sur la fin de vie, donnant le coup d’envoi à un processus qui s’annonce long pour instaurer en France une « aide à mourir » strictement encadrée.

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