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En France, la fin de “l’orgie de l’endettement” n’est pas pour tout de suite

Écrit par le 15 avril 2024


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Non, la France n’est pas sur le point de devenir une deuxième Grèce. Rien n’indique que les chiffres de la dette y ont été embellis et les marchés financiers ne sont pas en train de perdre confiance dans la solvabilité de la deuxième économie de la zone euro.

Avec un taux d’intérêt de 2,9 % pour les emprunts sur dix ans, l’État français peut même s’endetter pour un peu moins cher qu’à l’automne. La différence de taux d’intérêt avec les emprunts d’État qui constitue un indicateur de risque sur les marchés, n’a pratiquement pas changé ces derniers temps.

Ce qui est préoccupant en revanche, c’est la situation des caisses de l’État français. En raison de sa taille, la France n’est pas un “refuge” comme les États-Unis, qui continuent à attirer les investisseurs du monde entier malgré un énorme déficit. Aucun pays d’Europe n’a accumulé une dette aussi importante, pas même l’Italie, l’éternel enfant à problèmes.

La dette a augmenté de 900 milliards au cours des un peu moins de sept ans de mandat d’Emmanuel Macron et atteint désormais 3 100 milliards d’euros. Si la croissance de l’économie avait suivi le rythme, il n’y aurait pas vraiment de quoi s’inquiéter. Or elle n’a progressé que de moins de 600 milliards pour atteindre 2 800 milliards pendant la même période.

Des nouvelles dépenses annoncées

Rien n’indique

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