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En République démocratique du Congo, un photojournaliste témoigne d’une guerre oubliée

Écrit par le 31 mars 2024


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L’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les affrontements entre l’armée congolaise et une myriade de groupes armés. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, y ont mené dernièrement de grandes offensives, provoquant un nouvel exode dans cette région qui abrite plus de 5 millions de déplacés. Le photojournaliste congolais Moses Sawasawa commente ses images pour la revue en ligne espagnole “Revista 5W”.

Des bombes larguées sur des camps de déplacés, des villes et des villages assiégés, des routes bloquées empêchant le passage de l’aide humanitaire : l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est pris dans une spirale interminable de conflits qui a débuté il y a plus de trente ans, dans un voisinage d’alliances changeantes, très marqué par le génocide du Rwanda.

Actuellement, cette région montagneuse d’une grande beauté, bordée de certains des grands lacs d’Afrique, aux ressources naturelles abondantes, abrite une centaine de groupes armés différents. Elle héberge 5,6 millions de déplacés, sur les près de 7 millions que le pays compte au total. Un chiffre historique, presque l’un des plus élevés de la planète. On dénombre ici plus de déplacés internes qu’en Ukraine, presque autant qu’au Soudan, et trois fois plus qu’à Gaza.

Il est facile de se perdre dans les ramifications du conflit de l’Est congolais. Lié à des rivalités ethniques, des intérêts territoriaux et politiques, il a aussi pour enjeu le contrôle des mines d’or et de coltan [colombite-tantalite]. Ces deux dernières années, le Mouvement du 23 mars (M23) s’est de nouveau soulevé contre l’État, d’où l’explosion de la violence et l’aggravation d’une crise humanitaire structurelle. En 2012, année de sa naissance et de sa brève apparition, le M23 avait pris temporairement Goma, capitale très peuplée du Nord-Kivu. Aujourd’hui, il menace de réitérer son coup de force.

En février, la violence s’est intensifiée, ave

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Dessin de Martirena
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Source de l’article

Revista 5W (Barcelone)

Lancée en 2015 à Barcelone par un collectif de journalistes, la revue 5W fait référence aux cinq fondamentaux du journalisme. En anglais, les 5W sont les questions de base auquel chaque article doit répondre : Who, What, When, Where et Why (Qui, quoi, quand, où et pourquoi). Pour ce magazine, “les 5W sont les questions qui permettent de découvrir le monde et c’est aussi le nom d’une revue qui souhaite mettre en lumière des lieux éloignés” car “Revista 5W est un magazine d’actualité internationale qui donne la priorité au récit et à l’image, en ligne comme sur papier.” 

 

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