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enquête ouverte après des menaces contre le gérant d’une boutique Geox, la vigilance reste de mise

Écrit par le 14 avril 2024


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Tatiana Geiselmann (à Strasbourg) / Crédits photo : QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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Le gérant d’une boutique Geox à Strasbourg est la cible de menaces de mort sur les réseaux sociaux après avoir refusé à une intérimaire de venir travailler en portant le voile. Depuis, le magasin a rouvert ses portes avec policiers, patrouilles et vigiles supplémentaires aux abords de l’enseigne.

Deux enquêtes ont été ouvertes à Strasbourg, à la suite du déferlement de haine à l’encontre du gérant d’un magasin Geox. Il a reçu plus de 5.000 appels téléphoniques malveillants et menaces de mort, après avoir refusé à une intérimaire de venir travailler voilée. La scène, filmée par la jeune fille à son insu, a été vue plus d’un million de fois sur les réseaux sociaux. Le gérant a porté plainte pour atteinte à la vie privée et pour diffamation. Le magasin a depuis rouvert ses portes mais la vigilance reste de mise, comme a pu le constater Europe 1.

Des renforts de sécurité devant la boutique

Un fourgon de police est stationné du matin au soir devant la boutique, des patrouilles régulières sont effectuées dans le quartier et des vigiles viennent d’être nouvellement embauchés pour surveiller l’entrée du magasin. Sur place, les renforts de sécurité sont largement visibles devant l’enseigne Geox, ce qui ne rassure pas les commerçants aux alentours qui ont peur d’afficher leur soutien. Seule une commerçante accepte de témoigner anonyment. 

« Je soutiens ce qu’a fait ce gérant »

« Je soutiens ce qu’a fait ce gérant. Personnellement, j’aurais réagi de la même manière. J’aurais aussi dit à la jeune femme ‘écoutez, vous pouvez travailler, mais vous vous ôtez votre voile' », glisse-t-elle. Si elle ose s’exprimer, elle comprend le silence de ses voisins. « Il y a une violence qui est exacerbée et on a peur du passage à l’acte », affirme-t-elle.

« Si c’était moi, je ne reviendrais certainement pas en boutique »

Une crainte de représailles accentuée samedi, au moment où des manifestants réunis en soutien à Gaza sont passés devant la boutique. Si les policiers ont pu éviter tout heurts l’inquiétude demeure en revanche sur les semaines à venir. « Dès qu’on va un petit peu relâcher la pression, c’est à ce moment-là qu’il risque d’y avoir quelque chose. Si c’était moi, c’est sûr que je ne reviendrai certainement pas en boutique », ajoute la commerçante.

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