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Faut-il déclarer la défaite des “printemps arabes” ?

Écrit par le 17 juillet 2023


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Osons poser la question : est-ce la défaite totale des “printemps arabes”, treize ans après le jaillissement de l’étincelle révolutionnaire ? Qu’en reste-t-il à l’ère des dictatures d’Abdel Fattah Al-Sissi [en Égypte], de Kaïs Saïed [en Tunisie], et surtout de la normalisation des relations avec le régime syrien de Bachar El-Assad ?

Qu’en reste-t-il après l’effondrement des capitales qui comptent parmi les centres [culturels et politiques] traditionnels du monde arabe, à savoir Bagdad, Damas et Beyrouth ? Alors qu’artistes, journalistes et militants sont réprimés ? Alors que nous vivons dans une région où l’on nous explique que le pouvoir est immuable ? Alors que la prison est l’unique horizon pour qui pose trop de questions ?

“Qu’est-ce qu’on fait encore là ? Quel intérêt de rester ?” D’innombrables fois, nous nous sommes posé la question, sans nécessairement chercher une réponse. Rester vivre dans un pays effondré, sous une dictature, est devenu notre destin. Même si nous essayons de nous protéger contre cette réalité en nous lançant, entre proches et amis, dans de grands débats sur la justice sociale et les régimes économiques. Au bout du compte, notre horizon reste bouché.

Déceptions collectives

Beyrouth patauge toujours dans les affres de l’effondrement économique et de l’explosion du port, Damas vit dans les ténèbres des Assad, Le Caire est sous la tutelle de l’armée, Khartoum est plongé dans la guerre, Bagdad est dans l’impasse, et Tunis est en voie de revenir à l’avant-révolution.

Dans ce contexte, des pans entiers de la population ont renoncé à tout désir d’agir. Les citoyens ne manifestent plus en cas de violations des droits humains ou de scandales de corruption. Comme si, end

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