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Guerre. Le vote à l’ONU sur Gaza ouvre “une profonde brèche” entre Biden et Nétanyahou

Écrit par le 26 mars 2024


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Le président américain, Joe Biden, “a ‘coincé’ Bibi [le surnom du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou] à l’ONU, ouvrant une profonde brèche avec son allié”, résumait lundi 25 mars Middle East Eye, après l’adoption, avec l’abstention des États-Unis, d’une résolution exigeant un “cessez-le-feu immédiat” dans la bande de Gaza.

“M. Biden a décidé que les paroles fortes à l’égard d’Israël ne suffisaient pas”, commente de son côté la BBC.

“La décision des États-Unis a été largement remarquée comme un signe de la frustration croissante de M. Biden à l’égard des dirigeants israéliens, qui poursuivent leur campagne militaire meurtrière dans la bande de Gaza”, explique Al-Jazeera. Le pays avait auparavant utilisé “à trois reprises” son droit de veto “pour saborder” les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, retrace la chaîne qatarie.

“Réprimande publique et brutale”

Alors que les relations entre les États-Unis et Israël sont “de plus en plus tendues”, les retombées ont été “immédiates”, remarque le New York Times. Benyamin Nétanyahou a dans la foulée annulé la visite d’une délégation israélienne de haut rang qui était attendue à Washington cette semaine. Joe Biden avait demandé ces réunions pour discuter des alternatives à une offensive israélienne prévue à Rafah, la ville du sud de Gaza où plus d’un million de personnes ont trouvé refuge, “une offensive qui, selon les responsables américains, créerait un désastre humanitaire”.

“L’impact pratique” de la décision du Premier ministre israélien “pourrait être limité”, celui-ci ayant déclaré à plusieurs reprises que, même s’il acceptait d’entendre la position de la Maison-Blanche, l’offensive contre Rafah se poursuivrait. Il s’agit toutefois “d’une réprimande publique et brutale de l’allié le plus proche et le plus puissant” de l’État hébreu, note le journal américain.

Benyamin Nétanyahou a par ailleurs dénoncé, dans un communiqué, l’abstention des États-Unis comme “un recul par rapport à la position américaine constante depuis le début de la guerre” qui “donne au Hamas l’espoir que la pression internationale lui permettra d’obtenir un cessez-le-feu sans libérer les otages”.

Lors d’un point presse à la Maison-Blanche, le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a démenti tout changement dans la position américaine. “Le bureau du Premier ministre semble indiquer, par des déclarations publiques, que nous avons changé d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas le cas”, a-t-il assuré.

“Israël sur une trajectoire de collision avec l’Amérique”

“Les relations entre Israël et l’administration Biden ont atteint [lundi] leur pire niveau depuis le début de la guerre”, estime Middle East Eye.

Pour Ha’Aretz, Benyamin Nétanyahou est responsable du “résultat désastreux” au Conseil de sécurité : en ne tenant pas compte des multiples avertissements de Washington, il a “mis Israël sur une trajectoire de collision avec l’Amérique”.

“Personne ne devrait s’en étonner. […] Les États-Unis n’ont cessé d’avertir Israël que c’était dans les cartons. Israël n’a pas tenu compte de ces menaces et prétend aujourd’hui, avec mauvaise foi, être surpris et choqué.”

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