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Interview d’Eruthoth, l’auteur d’Enfant des Abysses

Écrit par le 22 juin 2023


D’abord lancée aux éditions H2T l’année dernière, la série Enfant des Abysses vient finalement de faire son retour chez l’éditeur Nouvelle Hydre, avec la ressortie du tome 1 et la publication simultanée du volume 2. C’est l’occasion pour nous d’enfin vous inviter à découvrir notre interview de son auteur, Eruthoth, faite à Japan Expo 2022, à l’époque où l’oeuvre venait d’être lancée chez H2T.

Bonjour Eruthoth, et merci d’avoir accepté cette interview. En entamant tes études en arts à l’EDAIC à Lyon, tu développes ton univers propre de fantasy en t’inspirant de visuels de Kilian Eng et Moebius. Qu’est-ce qui te marque tant dans le travail de ces artistes ?

Eruthoth : Merci à vous de vous intéresser à mon travail. Ce sont mes professeurs qui m’ont aiguillé. En voyant mon univers et mon travail, à une époque où je me cherchais encore, ils m’ont conseillé des artistes qu’eux-même aimaient, et dans le lot il y en a forcément qui m’ont marqué. Moebius, qui travaillait toujours avec du feutre noir très fin et sans crayon, est devenu une source d’inspiration. Et Kilian Eng, qui m’inspire toujours aujourd’hui pour les décors, car pour moi ses décors sont son point fort.

On peut compter Claymore, Radiant et Seven Deadly Sins dans tes mangas préférés. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ces œuvres ?

Dans l’ordre, c’est d’abord Claymore que j’ai découvert à l’époque du lycée, un peu avant Radiant. Dans Claymore, c’est vraiment le bestiaire, plus que l’univers lui-même, qui m’a marqué, en montrant bien l’imagination de Norihiro Yagi et son désir de pousser loin ses concepts. Radiant a été un coup de coeur: j’adorais le dessin épuré que j’ai d’abord vainement essayé de reproduire dans le tome 1 d’Enfant des Abysses, et c’était la seule histoire où je me disais « c’est parfait, il n’y a aucun défaut », au point que ça m’énervait presque (rires). Tony Valente arrive à dégager beaucoup d’émotion chez ses personnages, en s’inspirant des codes japonais sans les imiter. Quant à Seven Deadly Sins, j’ai découvert ce manga vers la toute fin du lycée et le début de mes études supérieures, et j’ai adoré à la fois l’univers foisonnant, le style graphique, et la narration pouvant alterner entre la légèreté et le sérieux.

SOURCE MANGA NEWS