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« Je veux qu’on lève le tabou du licenciement », assume le ministre Stanislas Guerini

Écrit par le 10 avril 2024


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Son projet de réforme vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique.


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Temps de lecture : 1 min

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, à l'Elysée, à Paris, le 20 décembre 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé, mardi 9 avril à Paris, la concertation autour de son projet de réforme de la fonction publique, se heurtant d’emblée à la colère des syndicats. Annoncée en septembre 2023, la réforme devait initialement être présentée au Conseil des ministres en février, mais est désormais annoncée pour l’automne. Ce projet de loi vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique (Etat, collectivités, hôpitaux).

« Un projet injuste qui va accroître la division entre les agents publics », s’est inquiété Solidaires fonction publique. Le ministère de la Fonction publique tente de calmer le jeu en rappelant que le but de la réunion de mardi, qui a réuni syndicats, employeurs hospitaliers et collectivités, « est de poser sur la table tous les objets (de concertation), sans tabou, sans dissimulation ». Dans un document qui leur a été présenté, le gouvernement détaille une série de mesures qu’il envisage de glisser dans sa réforme : maintien systématique de la rémunération en cas de mutation, octroi facilité d’un « emploi pérenne » aux apprentis, ou encore élargissement de la palette de sanctions face à une « insuffisance professionnelle ».

Une réforme « dogmatique » selon les syndicats

Si le fonctionnaire est « titulaire de son grade », il n’est pas pour autant « propriétaire de son emploi », insiste l’exécutif. « Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique », a claironné Stanislas Guerini dans Le Parisien, pointant une « culture de l’évitement sur ces sujets-là ». Les catégories historiques de la fonction publique (A, B et C) sont aussi sur la sellette, car jugées par le gouvernement « en décalage croissant » avec la réalité des métiers du secteur public.

Pas demandeurs de ce projet de loi, les huit syndicats représentatifs ont dénoncé dès lundi, dans un communiqué commun, une réforme à leurs yeux « dogmatique » et qui ne répondrait « à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics ». La concertation doit se poursuivre jusqu’à l’été, avant une présentation du projet de loi à la rentrée.



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