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la justice de l’Arizona considère valide une loi vieille de 160 ans qui interdit presque totalement l’avortement

Écrit par le 10 avril 2024


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Si la loi ne devrait pas être appliquée dans les faits pour le moment, la situation pourrait changer au gré des élections.


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Temps de lecture : 1 min

Des militants du droit à l'avortement manifestent près du palais de justice fédéral de Tucson, en Arizona, le 4 juillet 2022. (SANDY HUFFAKER / AFP)

La plus haute juridiction de l’Arizona a estimé, mardi 9 avril, qu’une loi de 1864 interdisant la quasi-totalité des avortements était conforme. Ce texte interdit l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dès le moment de la conception, sauf si la vie de la mère est en danger. Le viol ou l’inceste ne sont pas considérés comme des exceptions valables. Les juges de la Cour suprême ont estimé que rien ne s’oppose à son application depuis que la protection constitutionnelle de l’avortement a été annulée en 2022, rendant chaque Etat autonome sur le sujet.

La procureure générale de l’Arizona, la démocrate Kris Mayes, a toutefois prévenu de longue date qu’elle n’engagerait aucune poursuite. Si la loi ne devrait donc pas être appliquée dans les faits pour le moment, la situation pourrait changer au gré des élections, les procureurs étant élus aux Etats-Unis.

Joe Biden dénonce une loi « cruelle »

Cette décision renforce les enjeux électoraux à l’approche de la présidentielle, dans un Etat-clé où Joe Biden l’a emporté face à Donald Trump avec seulement 10 000 voix d’avance en 2020. Le candidat républicain a justement souligné lundi vouloir laisser la main libre aux Etats américains pour légiférer sur l’avortement, en cas de retour à la Maison Blanche. L’avortement représente un cheval de bataille du mouvement conservateur depuis plusieurs décennies, mais l’annulation de la garantie fédérale du droit à l’IVG s’est avérée très impopulaire auprès du grand public américain dans plusieurs scrutins récents.

De son côté, Joe Biden a dénoncé mardi cette décision juridique, une loi « cruelle » selon le démocrate qui a fait de la question de l’accès à l’IVG un axe central de sa campagne pour sa réélection. Critiquant une interdiction de l’avortement « encore plus extrême et dangereuse », le président américain estime que la décision de justice dans cet Etat de l’Ouest américain est le fruit d’élus républicains « qui sont déterminés à arracher aux femmes leur liberté ».



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