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la liste RN de Jordan Bardella largement en tête des intentions de vote, Raphaël Glucksmann à trois points de Valérie Hayer

Écrit par le 14 avril 2024


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Selon le sondage Ipsos pour franceinfo et « Le Parisien » publié samedi, Jordan Bardella arrive nettement en tête des intentions de vote pour les élections européennes du 9 juin.


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Temps de lecture : 3 min

Les élections européennes auront lieu le 9 juin 2024. (FHM / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

franceinfo tient à rappeler qu’un sondage n’est pas une prédiction, mais une photographie de l’opinion à un instant donné. Un sondage est nécessairement assorti d’une marge d’erreur, dite aussi « marge d’incertitude » ou « intervalle de confiance ». Plus l’échantillon est faible, plus la marge d’erreur progresse. 

La liste RN menée par Jordan Bardella pour les élections européennes du 9 juin 2024 est largement en tête des intentions de vote, à 32%, selon le sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien publié samedi 13 avril.

Avec un tiers des intentions de vote, la liste RN est relativement stable sur un mois (+1 point). Loin derrière, la liste Renaissance-La République en Marche, Modem, Horizons et UDI, conduite par Valérie Hayer, est créditée de 16% des voix, en baisse de deux points sur un mois. L’écart se resserre avec la liste portée par Raphaël Glucksmann (Parti socialiste et Place publique) qui gagne deux points, à 13% des intentions de vote.

Derrière ce trio, les listes La France insoumise de Manon Aubry et Europe Ecologie-Les Verts de Marie Toussaint sont à 7%. Manon Aubry reste stable, quand Marie Toussaint perd 1,5 point en un mois. François-Xavier Bellamy qui porte la liste LR est crédité de 6,5% (-0,5 point) et fait jeu égal avec Marion Maréchal pour Reconquête qui gagne en revanche 1,5 point. La liste du PCF conduite par Léon Deffontaines totalise 3% des intentions de vote (-0,5 point).

63% assurent que leur choix est définitif

Selon ce sondage, les deux tiers des personnes interrogées (63%) assurent que leur choix est définitif. Ce sont les électeurs Renaissance et Rassemblement national qui sont les plus certains de leur bulletin de vote (81% pour Renaissance et 80% pour le RN). Les deux tiers des soutiens de LFI sont sûrs de leur choix (63%). Et six électeurs sur dix de Raphaël Glucksmann (60%) revendiquent un choix définitif.

Le reste des listes en présence voit un électorat plus versatile. Si le PCF peut compter sur 55% d’intentions de vote certaines, Reconquête ne peut tabler que sur 46% d’électeurs qui ne changeront pas d’avis. Ils sont 40% chez Les Républicains. Et Marie Toussaint pour EELV ne peut faire confiance qu’à 34% d’électeurs sûrs de leur choix.

Mais une incertitude plane sur ce scrutin : la participation. Selon ce sondage, 43% des personnes interrogées ont l’intention d’aller voter. C’est un point de moins qu’il y a un mois. Lors des élections européennes de 2019, la participation s’établissait à 50,1%.

Parmi les thématiques qui vont compter dans le choix de vote des électeurs le 9 juin, c’est le pouvoir d’achat qui arrive en tête des motivations des personnes interrogées, à 54%. Le système de santé est cité par 36% des sondés. L’immigration est la troisième motivation des Français pour mettre un bulletin dans l’urne.

Viennent ensuite les sujets de la protection de l’environnement (citée par 24% des sondés), la sécurité des biens et des personnes (21%), le système scolaire et l’éducation (18%), ou encore la menace terroriste (17%). Les sujets internationaux comme la place de la France en Europe et dans le monde ou la guerre en Ukraine ne sont cités que par 12% des personnes interrogées comme motivation dans leur choix de vote.

Une « véritable dynamique » pour Jordan Bardella

Invité, samedi sur franceinfo, le directeur délégué général de l’institut Ipsos, Brice Teinturier estime que le Rassemblement national bénéficie d’une « véritable dynamique. » Les intentions de vote pour Jordan Bardella sont très élevées « dans toutes les classes d’âge ». Jordan Bardella « commence à opérer une percée chez les cadres », assure Brice Teinturier qui conclue : « il est identifié comme le vote anti-Macron ».

À propos de la position de Raphaël Glusckmann, le directeur délégué général d’Ipsos estime qu’il « y a d’abord toute une partie des électeurs de gauche qui, lors de la présidentielle, ont voté pour Mélenchon mais qui, notamment pour ses positions sur l’Ukraine, reviennent sur Glucksmann. Et puis il y a des électeurs du centre gauche, qui étaient sur Emmanuel Macron, et qui quittent Emmanuel Macron pour Glucksmann, notamment en raison de la politique nationale, comme la réforme des retraites. Il y a une redistribution des cartes dans l’espace des gauches. Le rapport de force interne au bloc de gauche est en train d’évoluer, plutôt en faveur du PS. »

Méthodologie : sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien sur les intentions de vote pour les européennes 2024 réalisé du 10 au 11 avril sur un échantillon représentatif de 1 500 personnes inscrites sur les listes électorales, interrogées par Internet.



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