La plasticienne Pascal Faublas au printemps de l’art
Écrit par admin le 2 février 2022
Pascal Faublas, cette plasticienne qui avait décliné son exposition en notes florales, à Espas estetik, à la première édition de Printemps de l’art, était l’invitée de la classe de la critique d’art belgo-jamaïcaine, Veerle Poupeye, vendredi dernier, au Centre d’art. Les stagiaires étaient contents d’acceuillir cette artiste aux multiples talents.
En mode visioconférence, dans un monde où la technologie abolit les distances, l’artiste-peintre de la série « Miwa fanm », cantonnée à Paris, a salué le travail de Le Nouvelliste qui avait donné un bel éclat à son œuvre. En effet, l’année dernière, à travers une série d’articles et de vidéos, le grand public a découvert son talent en puissance.
Après avoir participé à une résidence artistique, en novembre 2020, à la Barbade, dans le cadre du projet du Centre d’art qui consiste à « créer une synergie pour la création artistique et l’analyse artistique dans la Caraïbe », Pascal Faublas explique aux stagiaires en commissariat d’exposition et en médiation culturelle que les trois œuvres qu’elle a produites poursuivent la même lignée que « Miwa fanm ». Cette thématique approfondie dans ses travaux artistiques met en valeur la femme.
Les tableaux réalisés, en résidence artistique, sur le sol de la Barbade feront partie de l’exposition à laquelle prendront part neuf artistes femmes venant de divers pays de la Caraïbe. Qui sont elles ?
Pascale Monnin (Haïti ) Mafalda Mondestin (Haïti), Nadia Huggins (Trinidad and Tobago), Kia Redman (Barbade), Pascal Faublas (Haïti), Phaidra Mc Queen (Haïti), Miriam Hinds Smith (Jamaïque) et Michelle Ricardo (République dominicaine).
Les stagiaires qui ont dialogué, auparavant, avec Pascale Monnin actuellement en résidence à Trinidad and Tobago, affirment avoir constaté que le travail de Pascal Faublas entre en résonance avec sa compatriote.
Monnin, à travers le thème « Naissance et renaissance », exploite le concept œuf pour abriter ses personnages. Faublas, met aussi en avant, dans l’élément ovoïde, le thème « Potomitan » pour traduire son expression de la femme.
Pascal Faublas, cette artiste multidisciplinaire, à l’aise dans l’art de la récupération, le collage, l’encre, le bois, le papier brûlé, la peinture, a expliqué qu’en 2020, les choses n’étaient pas du tout facile avec la Covid-19. Aussi était-elle cloîtrée dans sa résidence artistique barbadienne. L’inspiration aidant, en trois semaines, elle a pu produire trois œuvres.
Les stagiaires formées par Veerle Poupeye sur le commissariat d’exposition se sont frottés en théorie et en pratique de terrain à travers des visites dans des musées, galeries et incursions dans les ateliers d’artistes. C’est aussi ces instants qu’offre la deuxième édition de Le printemps de l’art.
Source; Le Nouvelliste Haïti