la présidente Dina Boluarte accusée d’enrichissement illicite

“La présidente semble croire qu’elle n’a pas de comptes à rendre, ni au parquet général ni aux Péruviens, comme si ce refus faisait partie d’un privilège de la fonction présidentielle, alors qu’il s’agit justement d’une obligation de sa charge”, lance dans cet éditorial le quotidien de centre droit El Comercio.

Lundi 1^er avril, la présidente péruvienne, Dina Boluarte, a dû faire face au départ soudain d’un tiers de son gouvernement, soit six ministres sur dix-huit, qui n’ont pas expliqué leur décision.

Une enquête pour “enrichissement illicite” a été ouverte la semaine dernière contre la présidente par le parquet général de l’État. C’est le résultat d’une enquête journalistique qualifiée au Pérou de “Rolexgate”. Depuis sa nomination, en 2021, comme ministre du Développement et de l’Inclusion sociale, puis comme vice-présidente du président déchu Pedro Castillo, Dina Boluarte aurait fait l’acquisition de plusieurs montres de luxe, dont au moins une Rolex d’une valeur de