En ce moment

Titre

Artiste

[qt-onairmini]

[qt-onairmini]


L’avenir de la Serbie est dans l’Union européenne, «nulle part ailleurs», martèle Emmanuel Macron

Écrit par le 8 avril 2024


[ad_1]

Le président Emmanuel Macron a déclaré lundi que l’avenir de la Serbie se situait « au sein de l’Union européenne » et « nulle part ailleurs » et appelé le Kosovo et Belgrade à faire « chacun sa part du chemin » et à « aller plus loin » sur la voie de la normalisation.

« Aucune vicissitude ne doit nous faire douter de ce chemin »

« La Serbie ne doit pas douter, quelles que soient les blessures du passé récent, que son avenir est au sein de l’Union européenne et nulle part ailleurs », a-t-il déclaré au côté de son homologue serbe Aleksandar Vucic à l’Élysée. « Aucune vicissitude ne doit nous faire douter de ce chemin », a-t-il insisté. La Serbie, qui négocie son adhésion à l’UE, a condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais refuse de se joindre aux sanctions imposées à Moscou par l’Occident et garde des relations privilégiées avec ce pays.

« Il est important que la Serbie continue de concrétiser ce choix (européen, ndlr), notamment par un plus grand alignement sur nos décisions de politique étrangère », a souligné Emmanuel Macron. « Ce choix, il faut aussi le conforter en poursuivant, en accélérant les réformes relatives au renforcement de l’État de droit, de l’indépendance, de la justice, du pluralisme des médias », a ajouté le président français.

 

« Nous avons fait des efforts, nous attendons davantage d’efforts »

Après une guerre sanglante, – 13.000 morts – puis la déclaration d’indépendance du Kosovo, Pristina et Belgrade ont aussi fini par s’engager, en 2011, dans un dialogue sous l’égide de l’UE, qui vise à normaliser leurs relations. Mais les tensions restent nombreuses entre ces deux pays. En septembre 2023, elles ont atteint un niveau rarement vu lorsqu’un commando paramilitaire serbe lourdement armé a tué un policier kosovar, puis s’est retranché dans un monastère dans le village de Banjska, dans le nord du Kosovo.

À cet égard, Emmanuel Macron a appelé à ce que « les responsables de l’attaque de Banjska soient traduits en justice et rendent des comptes » et à « tout faire pour qu’un tel drame ne puisse se reproduire ». Il a aussi promis d’être « vigilant pour que les engagements pris par les autorités de Pristina soient respectés » et que des « élections soient organisées rapidement au nord du Kosovo pour élire de nouveaux maires avec une véritable légitimité démocratique ».

« Il faut dépasser les tensions créées par les décisions prises récemment par le Kosovo sur les transferts financiers », a-t-il ajouté en référence à l’interdiction des transactions commerciales en dinars serbes, jusqu’alors tolérées dans les zones où la population est majoritairement serbe, au Kosovo. Le président serbe a contesté les propos d’Emmanuel Macron sur les « gestes accomplis de part et d’autre » au Kosovo et, visant Pristina, a jugé au contraire qu' »un des deux camps n’a rien fait ». « Personne n’aborde la question de la survie du peuple serbe dans le nord du Kosovo », a-t-il affirmé. « Nous avons fait des efforts, nous attendons davantage d’efforts », a-t-il martelé.

[ad_2]

Source link