Le coton de Zara et H&M contribue à la déforestation du Cerrado brésilien

Le constat est “glaçant”, juge La Libre. “Certains produits de H&M et Zara ont été associés à la déforestation illégale et à grande échelle, à l’occupation des terres, à la violence et à la corruption”, révèle l’enquête sur le commerce de coton au Brésil publiée ce jeudi par l’ONG britannique Earthsight.

La région du Cerrado se trouve ainsi “pillée ‘pour épargner l’Amazonie’ tandis que le Brésil devient un géant du coton”, résume le quotidien belge.

Sam Lawson, le directeur d’Earthsight, l’affirme :

“Si vous avez des vêtements, des serviettes ou des draps en coton de chez H&M ou Zara, ils sont probablement tachés par le pillage du Cerrado.”

L’enquête “Crimes dans la mode” démontre que les “jeans, sweats à capuche, shorts et chaussettes H&M et Zara sont entachés par un système d’exploitation immoral et illégal”, poursuit le quotidien de Bruxelles. L’ONG a tracé quelque 816 000 tonnes de coton, “acheminées vers huit entreprises asiatiques qui ont produit au moins 168 millions de vêtements et d’articles ménagers”.

Une longue liste d’infractions

Cette échelle industrielle est le fait de producteurs qui, écrit le rapport, sont liés à “une longue liste d’infractions judiciaires, de décisions de corruption et de sanctions financières de millions de dollars en raison de la destruction d’environ 100 000 hectares de terres sauvages du Cerrado”.

Cela représente “près de la moitié du Cerrado, qui abrite 5 % des espèces du monde, dont les tamanoirs et les tatous, les jaguars et les tapirs”, appuie l’Irish Mirror. Ils ont été “détruits par l’avidité de l’agro-industrie”, a