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Le maire de Toulouse dit avoir été « violemment pris à partie » par un groupe « d’ultra gauche »

Écrit par le 22 juin 2023


Jean-Luc Moudenc a assuré que plusieurs élus déambulant dans les rues de Toulouse pour la fête de la musique, mercredi soir, ont croisé le cortège de soutien aux Soulèvements de la terre et que certains manifestants s’en sont pris à eux.

« La violence, les insultes, les jets de projectiles. » Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (ex-Les Républicains) déclare dans un communiqué publié mercredi soir avoir été, avec des élus, « violemment pris à partie » lors d’une déambulation dans la ville de Haute-Garonne, à l’occasion de la fête de la musique.

Il écrit avoir été agressé par « une meute organisée de l’ultra gauche » qui faisait partie du cortège manifestant contre la dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre, et parle d’insultes, de « jets de projectiles » et « d’affrontement physique ».

« La situation empirait »

Sur une vidéo partagée par Révolution Permanente, on peut entendre le maire se faire alpaguer au loin, aux sons de « Moudenc démission ». Dans une autre partagée par l’adjoint Maxime Boyer, on peut aussi entendre « Moudenc à la Garonne ».

Le conseiller municipal Jonnhy Dunal raconte à La Dépêche que les élus ont commencé à se faire invectiver place Saint-Aubin avant de se déplacer ailleurs, puis des personnes « gantées et cagoulées (…) nous ont jeté des bouteilles de verre, des poubelles ». « C’est la première fois que je vois ça. Ils étaient ultra-agressifs », ajoute-t-il, déclarant avoir été légèrement touché au poignet.

Le maire précise auprès de l’AFP avoir été pris à partie par une centaine de personnes, certaines portant des banderoles des Soulèvements de la terre, mais aussi des « gens masqués de l’ultragauche », qui ont jeté sur lui des « projectiles » trouvés dans des poubelles, blessant légèrement une élue qui l’accompagnait.

D’après le maire, la police est intervenue rapidement « alors que la situation empirait et que les menaces étaient devenues des actes ». Plusieurs personnes ont été interpellées par la suite, d’autres sont encore recherchées d’après la Dépêche. Jean-Luc Moudenc déclare se « réserver le droit de porter cette agression devant la justice ».

« La violence ne peut être acceptée en République »

Le témoignage de l’édile a entraîné une vague de condamnations au niveau local, et national. « Notre République doit être garante de l’intégrité physique et psychologique de chacun quel qu’il soit », a écrit le député Insoumis François Piquemal, Je leur apporte mon soutien ». « Aucun débat ne justifie les provocations gratuites et les menaces envers les élus », écrit également le groupe d’opposition local Archipel Citoyen.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a lui déploré « une agression inacceptable ce soir par des individus de l’ultra gauche (…) La violence ne peut être acceptée en République. »

« Cette violence physique est inquiétante, inacceptable et doit être condamnée », a tweeté le conseiller municipal Jonnhy Dunal. Le président de Les Républicains Éric Ciotti dit lui apporter « tout son soutien » aux élus « agressés par des membres de l’extrême gauche ».

source : Leparisien