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le propriétaire d’un bar LGBT+ arrêté et accusé « d’extrémisme »

Écrit par le 1 avril 2024


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L’administratrice et le directeur artistique du bar en question avaient été arrêtés le 20 mars et visés par ces mêmes accusations, passibles de 10 ans de prison en Russie.


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Temps de lecture : 1 min

Un drapeau arc-en-ciel, signe de soutien aux personnes LGBT+, déployé sur l'ambassade américaine à Moscou, en Russie, le 25 juin 2020. (VALERY SHARIFULIN/TASS/SIPA USA/ / SIPA)

Il est accusé « d’organisation d’activités extrémistes ». Dans un communiqué publié dimanche 31 mars, un tribunal de la ville d’Orenbourg, dans l’Oural russe, a fait savoir que le propriétaire d’un bar LGBT+ a été placé en détention au moins jusqu’au 18 mai. Selon un média local, cité par l’AFP, ce dernier a été arrêté le 28 mars à l’aéroport international de Moscou-Cheremetievo. 

Cette annonce survient après que l’administratrice et le directeur artistique de ce bar ont été arrêtés le 20 mars et visés par ces mêmes accusations, passibles de 10 ans de prison en Russie, où les minorités sexuelles subissent une répression croissante. 

Le 9 mars, des policiers avaient effectué une descente en pleine nuit dans ce bar d’Orenbourg, baptisé Pose. Une vidéo de la scène montrait des personnes allongées sur le sol, face contre terre, les mains sur la tête.

Une loi de plus en plus répressive 

Avant même leur procès, les deux employés du Pose ont été placés sur la liste des personnes désignées « terroristes et extrémistes » en Russie, en vertu de l’ajout du « mouvement international LGBT » à la liste des organisations terroristes et extrémistes reconnues par le pays, le 22 mars. Dès novembre, la Cour suprême russe avait banni le « mouvement international LGBT » pour « extrémisme », usant d’une formulation floue qui ouvre la porte à de lourdes peines.

Une loi en Russie interdit depuis 2013 la « propagande » à l’adresse des mineurs pour des « relations sexuelles non traditionnelles ». Cette législation a été considérablement élargie fin 2022, et bannit désormais toute forme de référence à la communauté LGBT+ dans les médias, sur internet, dans les livres et les films. 

Plusieurs Russes ont récemment été condamnés à des amendes pour avoir, par exemple, mis en ligne des photos comportant des drapeaux arc-en-ciel ou encore, dans le cas de deux femmes, avoir diffusé en ligne une vidéo de leur baiser.



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