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les défis des ingénieurs étrangers au Canada

Écrit par le 1 février 2024


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Les ingénieurs comptent parmi les professionnels les plus recherchés au sein de la main-d’œuvre au Canada, s’enthousiasme CIC News : “Les ministères de l’Immigration fédéraux et provinciaux ont déclaré avoir besoin de divers types d’ingénieurs partout au Canada.”

Le site rappelle que le portail canadien Entrée Express comporte depuis cette année des rondes d’invitations axées sur les catégories en fonction de trois programmes d’immigration et que les professions d’ingénieurs sont incluses dans la catégorie Stim, soit les professionnels de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Sept types de professionnels sont activement recherchés, assure CIC News : ingénieur civil, ingénieur informaticien, ingénieur électricien et électronicien, directeur des services de génie, ingénieur d’industrie et de fabrication, ingénieur métallurgiste et des matériaux, ainsi qu’ingénieur et concepteur de logiciel.

Emplois subalternes pour survivre

Malgré la demande, des ingénieurs étrangers peinent à s’intégrer et évoquent un parcours du combattant. Ingénieur industriel et gestionnaire de projets comptant seize ans d’expérience dans son pays natal, les Philippines, Rex Gonzales est arrivé à Vancouver en 2022 pour y refaire sa vie, relate CBC. Il a travaillé comme commis de charcuterie tout en complétant une maîtrise en administration des affaires. Il a également obtenu une certification en gestion de projet.

M. Gonzales assure avoir postulé pour une centaine d’emplois dans son domaine : “Malheureusement, jusqu’à présent […] je n’ai reçu aucun appel pour un entretien”. La situation pèse pour ce père de famille qui travaille désormais comme superviseur pour un détaillant de fruits et légumes. “Le tout, se désole-t-il, a une incidence sur le plan financier, compte tenu de la situation du logement ici à Vancouver et de la hausse du coût de la vie.”

“Un processus douloureux”

Conscient du problème, le gouvernement de la province de Colombie-Britannique (Ouest) est conscient du problème, signale CBC. Il a déposé en octobre dernier un projet de loi pour aider les immigrants en possession de titres de compétences étrangers à reprendre leur carrière dans 29 professions, notamment celles d’ingénieurs. Le texte de loi “vise à supprimer des obstacles tels que les tests linguistiques redondants, ainsi que l’obligation pour les travailleurs d’acquérir une expérience professionnelle au Canada”. L’Ontario (Est) a également proposé une loi interdisant aux employeurs d’exiger une expérience professionnelle sur le sol canadien. Arrivé dans cette province en 2015, l’ingénieur d’origine syrienne Wasseem Makhoul a attendu quatre ans avant de voir aboutir le processus de certification en ingénierie. Il a dû travailler dans la construction et dans la plomberie en attendant. Il aimerait que soit simplifié le processus de certification des compétences acquises. “C’est un long processus. C’est un processus douloureux.”

Rex Gonzales poursuit malgré tout sa recherche d’emploi comme ingénieur : “C’est évidemment très frustrant, mais en tant qu’immigrés, nous sommes résilients.”

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