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les salariés de la Monnaie de Paris qui fabriquent les médailles olympiques réclament une prime

Écrit par le 9 avril 2024


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Quinze jours que les salariés de la Monnaie de Paris sont en grève. Ils sont chargés de confectionner les 5 500 médailles pour les JO et estiment que l’augmentation annuelle de leurs salaires n’est pas à la hauteur de l’effort exceptionnel qui leur est demandé pour les Jeux de Paris.


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Temps de lecture : 2 min

Façade du bâtiment de la Monnaie de Paris. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS via AFP)

Y aura-t-il des médailles pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris ? C’est la menace que veut faire planner la CGT de la Monnaie de Paris où sont confectionnées les 5 500 médailles pour la compétition. Selon le syndicat, en grève depuis 15 jours, les délais de livraison sont désormais menacés. Lundi 8 avril, les grévistes ont reçu la visite de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.

Devant les portes dorées du bâtiment de la Monnaie de Paris, la cinquantaine de grévistes présents ont apporté une médaille en carton à remettre à leur direction. « C’est la médaille du mépris de notre patron. J’espère qu’il va l’entendre parce que ca fait des jours qu’on est dans la rue, c’est fatigant pour tout le monde et il est plus que temps qu’on retourne au travail », témoigne l’un des salariés.

Prime pour « l’effort supplémentaire »

Mais pour retourner au travail, les syndicats demandent une prime. Ils estiment que l’augmentation annuelle des salaires n’est pas à la hauteur des efforts fournis pour confectionner les médailles des JO. « Il y a beaucoup de stress, beaucoup de pression, c’est une commande qui est très contraignante avec un délai. Il ne faut pas qu’on rate les JO, on ne peut pas se le permettre », témoigne Stéphane, un monayeur.

« L’entreprise va gagner plus d’argent et c’est tant mieux, il faut que ce soit partagé avec ceux qui la fabriquent la pièce. »

Stéphane, salarié de la Monnaie de Paris

à franceinfo

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, elle, a reçu une médaille d’or des grévistes et n’est pas venue les mains vides. « Je viens pour offrir un stylo à votre direction pour pouvoir signer cet accord de fin de confllit », lance-t-elle aux grévistes. « Cette mobilisation est représentative de l’ambiance dans le pays où le patronat et le gouvernement peinent à se mettre autour de la table de négociation pour donner des contreparties à l’effort supplémentaire qui est demandé à de nombreux salariés et pour lesquels il n’y a souvent même pas de prime liée aux JO », estime Sophie Binet.

De son côté, la direction de la monnaie de Paris assure que toutes les médailles seront livrées en temps et en heure.



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