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Niryo joue la carte du robot made in France

Écrit par le 27 novembre 2023


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Publié le 27 nov. 2023 à 7:30

Marc-Henri Frouin est convaincu que son entreprise Niryo, créée en 2017, est emblématique d’une nouvelle industrie de type 5.0. A savoir une industrie où le robot assiste l’homme et non l’inverse, et qui permet la résilience de l’industrie européenne. La start-up de Wasquehal, en périphérie de Lille, a déjà vendu plus de 4.000 robots en cumul depuis sa création, mais se fixe désormais ce chiffre en volume annuel dans les trois à quatre ans.

Elle est très présente dans le marché de la formation au sens large, mais aussi dans l’univers de l’entreprise où le robot collaboratif peut libérer les salariés de tâches à faible valeur ajoutée. Niryo a déjà séduit des groupes comme Adeo, Coca-Cola, Siemens ou encore Airbus. « C’est une technologie qui peut être accessible dans les mains de tout le monde, un opérateur de production, un ingénieur en laboratoire de recherche-développement, demain même l’artisan-boulanger qui voudra un compagnon de travail », estime le dirigeant.

Une technologie accessible

Niryo va pouvoir compter sur une très récente levée de fonds, soit 6,4 millions d’euros en fonds propres (avec l’arrivée de Bpi Digital Venture et Innovacom ) complétés de dette bancaire, pour sa montée en régime.

C’est l’occasion pour l’entreprise d’optimiser son modèle. Niryo se veut différenciant, avec une technologie très accessible et déployable en quelques minutes seulement. Une nouvelle gamme de robots, mais aussi de services, est déjà sur le métier pour offrir des réponses à des besoins professionnels élargis. L’entreprise va investir à la fois dans un ERP ainsi qu’un logiciel de production EMS (pour l’interface opérateur).

Rapatrier les sous-traitants

Marc-Henri Frouin souhaite également rapatrier davantage de sous-traitants vers la France ou l’Europe. Les approvisionnements de l’entreprise étaient à 100 % asiatiques à sa création en 2017, ils ont été déjà abaissés à 50 %. « Mais on peut encore améliorer, et tendre vers 70 à 80 % de sous-traitance française. L’usinage, le câblage, l’injection plastique, l’assemblage des cartes électroniques, ce sont des savoir-faire qui se trouvent en France et en Europe », estime-t-il, tout en concédant des limites sur la partie des composants électroniques, alors que le prix reste un critère déterminant pour les clients.

L’usinage, le câblage, l’injection plastique, l’assemblage des cartes électroniques, ce sont des savoir-faire qui se trouvent en France et en Europe.

Marc-Henri Frouin, dirigeant de Niryo

La société, en veille technologique permanente, a fait le choix d’intégrer toute la « verticale technologique », toutes les compétences, le long de la chaîne, avec des ingénieurs en software, en mécanique, en électronique et en cloud. Un choix préféré à l’achat de sous-ensembles déjà complets, mais qui supposerait une perte de maîtrise. Avec, en corollaire, l’intérêt pour l’entreprise de loger dans son usine de Wasquehal tout à la fois les ingénieurs des bureaux d’études et les opérateurs. « Les ingénieurs, qui inventent les robots de demain, sont à côté des opérateurs, qui assemblent les robots d’aujourd’hui et qui peuvent leur faire des remontées immédiates. Séparer ces deux environnements est moins efficace », estime Marc-Henri Frouin.

La société, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros en 2022 dont près de 70 % à l’international, compte aujourd’hui 40 salariés, et envisage d’en recruter 20 de plus.

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