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Pratique. Un nouveau salaire plancher pour s’expatrier à Singapour

Écrit par le 6 mars 2024


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À Singapour, le ministère du Travail vient d’indiquer qu’il allait relever le seuil du salaire minimum pour les travailleurs étrangers à partir du 1er janvier 2025 afin de réserver plus d’emplois pour les locaux, rapporte le Straits Times. Désormais, il faudra justifier d’un salaire brut de 5 600 dollars singapouriens par mois, soit un peu plus de 3 800 euros et 600 dollars singapouriens de plus qu’aujourd’hui. Dans le secteur de la finance, le plancher est fixé à 6 200 dollars par mois (environ 4 250 euros), contre 5 500 dollars actuellement. Et les travailleurs de plus de 40 ans, qui ne sont donc plus considérés comme juniors, devront quant à eux gagner au moins 10 700 dollars par mois (6 850 euros environ) et 11 800 dollars (8 000 euros) s’ils sont dans la finance.

Ces sommes sont les prérequis pour obtenir un Employment Pass (EP), nom local du visa de travail. Les EP sont valables deux ans. Une fois qu’un premier renouvellement a eu lieu, le nouvel EP est valable trois ans. Cela signifie que les entreprises qui emploient des étrangers dont l’EP a été renouvelé une fois et est valide trois ans auront jusqu’en 2028 au plus tard pour adapter leur politique de recrutement.

Tan See Leng, ministre du Travail, s’est félicité de l’efficacité du “cadre d’évaluation de la complémentarité”, appelé “Compass”. Il s’agit d’un système qui permet de classer, avec un système de points, les demandeurs de visa de travail. Il faut 40 points pour l’obtenir. Il existe quatre critères principaux, explique le quotidien : “Salaire et qualifications de la personne, diversité de la main-d’œuvre de l’entreprise et sa participation à l’emploi local.” Des points de bonus sont accordés aux travailleurs qualifiés dont les métiers se trouvent sur une liste des professions qui manquent de main-d’œuvre notamment. “Entre autres postes figurant sur la liste : les ingénieurs en intelligence artificielle, les négociants en carbone et les scientifiques spécialisés dans les protéines alternatives à usage alimentaire”, précise le Straits Times.

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