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Prévisions saisonnières : vers un début d’été chaud et sec

Écrit par le 14 mars 2024


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Le printemps présente une fiabilité assez limitée en raison d’une grande volatilité des modèles numériques. De nombreux facteurs climatiques complexifient la prévision, notamment la fin désormais rapide du phénomène El Nino dans le Pacifique. Si la moyenne des températures planétaires reste élevée, notamment en raison de l’inertie des océans, l’Europe pourrait être exposée à des coups de fraîcheur jusqu’en avril, avant la remontée des hautes pressions subtropicales vers la France dès le mois de mai, et surtout en juin. Les précipitations, devenues excédentaires sur la moitié sud, pourraient redevenir déficitaires avant un été sec et très chaud. Fort heureusement, les nappes phréatiques se sont globalement bien remplies ces derniers mois sur notre pays.

À l’échelle du trimestre avril-mai-juin, les températures prévues en France devraient rester supérieures aux moyennes de saison (basées sur les 30 dernières années) avec un écart proche de +0,5 à +1°C pour le printemps. Les précipitations seraient assez proches des moyennes, avec une tendance à l’assèchement en mai et juin.

Avril : très changeant, encore humide au sud

La tendance globale sera influencée par des systèmes dépressionnaires sur l’Atlantique. Le flux dominant serait alors plutôt orienté au sud à sud-ouest, excluant un mois frais. Mais quelques périodes anticycloniques au ciel dégagé pourraient être propices à des gelées tardives ponctuelles. Les précipitations seraient légèrement supérieures aux moyennes de saison sur l’ouest et au sud, sous l’effet de la remontée de perturbations méditerranéennes, un peu comme en mars, tandis qu’un léger déficit pluviométrique se ferait alors senti sur un quart nord-est.

Mai : un mois déjà chaud et orageux

La tendance météorologique va probablement changer au mois de mai avec l’installation d’un temps chaud ponctué d’orages. Dans un ressenti très printanier, les orages pourront éclater sur l’ensemble du territoire, mais à priori surtout au sud, près des reliefs (Pyrénées, Alpes), et dans l’ouest. Une incertitude subsiste sur les températures qui, selon certains modèles, pourraient se situer entre +1 et +2°C au-dessus des moyennes.

Juin : fortes chaleurs en perspective

Les modèles numériques semblent assez concordants en faveur d’un mois de juin très chaud sur la France, sous l’effet de la remontée des hautes pressions subtropicales. Comme ces derniers étés, des dépressions situées au large Atlantique agiraient comme des « pompes à chaleur », faisant remonter des bouffées chaudes vers notre pays. Toute l’Europe serait concernée par des températures supérieures aux normales de 1 à 2°C. Dans ce contexte, les précipitations sont prévues déficitaires sur notre pays (jusqu’à 60% par endroit au sud-ouest), ce qui pourra entrainer le début d’une sécheresse de surface avec des conséquences possibles sur l’agriculture (le blé notamment). Les nappes, bien remplies, ne seraient pas affectées par ce déficit pluviométrique.

* Ces prévisions à long terme reposent sur une analyse des anomalies vues par le modèle développé par METEO CONSULT. Il existe de nombreux autres modèles de prévisions saisonnières qui peuvent présenter des scénarios parfois assez différents.

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