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Robert Pires, le jour tragique

Écrit par le 27 janvier 2024


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Champion du monde et d’Europe avec les Bleus en 1998 et 2000, Robert Pires a aussi été un cadre d’Arsenal. Un souvenir douloureux avec les Gunners l’a marqué pour toujours.

Depuis sa première apparition en D3 avec le Stade de Reims en 1991, jusqu’à sa retraite annoncée officiellement en 2016, deux ans après une ultime expérience dans le club indien du Goa FC, Robert Pirès a connu une carrière florissante, ponctuée notamment par les titres de champion du monde et de champion d’Europe glanés avec l’équipe de France. En club, l’ancien milieu de terrain a également brillé, mais son palmarès n’est pas aussi fameux qu’en sélection. Très souvent deuxième avec ses différentes équipes (vice-champion de France avec Metz en 98 et avec Marseille en 99, deuxième de Premier League avec Arsenal en 2001, 2003, 2005, ou encore vice-champion de Liga avec Villarreal en 2008), le Français a surtout échoué lors d’une certaine finale de Ligue des champions 2006. Un souvenir douloureux.

Douloureux, et à jamais dans l’esprit du Rémois. Dix-huit ans après, Robert Pirès n’a toujours pas oublié ce match au sommet face au FC Barcelone. Ce 17 mai 2006, Arsenal est opposé au FC Barcelone de Ronaldinho et Ludovic Giuly. Les Gunners semblent en mesure de foncer vers la victoire, mais un carton rouge prématuré sorti contre le portier allemand Jens Lehmann (18e) va venir tout bouleverser. Auteur d’une sortie non-contrôlée, le dernier rempart d’Arsenal va pousser Arsène Wenger à bouleverser ses plans tactiques. Et pour faire entrer son gardien remplaçant, le manager français va opter pour un choix cruel en faisant sortir Robert Pirès. Une décision qui a marqué pour toujours le milieu de terrain. Invité à parler de cet épisode sur Canal+, ce dernier a avoué avoir gardé ce moment en mémoire.

« Est-ce que je l’ai digéré ? Non »

« Moi je ne regarde même pas le coach », a-t-il d’abord expliqué en évoquant le moment de son remplacement. Puis, racontant son état d’esprit une fois revenu sur le banc, Robert Pirès a lâché : « Là, il ne faut pas me parler. Je peux avoir une mauvaise réaction en terme de vocabulaire. » Et de conclure, lucide : « Est-ce que je l’ai digéré ? Non. Non pas vraiment. Non. » Ce soir-là, même à dix-contre-onze, Arsenal parviendra à ouvrir le score sur un but de Sol Campbell (37e). Mais la pression mise par des Barcelonais en supériorité numérique pendant les trois-quarts du match finira par faire plier les Londoniens. Samuel Eto’o (76e), puis Juliano Belletti (81e) offriront la Ligue des champions à leur équipe. Un souvenir pénible que Robert Pirès n’a pas oublié.

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