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Saisir la complexité de la vie à travers “le regard d’un enfant sur des arbres en fleurs”

Écrit par le 13 avril 2024


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D’année en année, quand revient le printemps, le spectacle des arbres en fleurs un peu partout dans Prague m’apparaît toujours un peu plus magnifique. Mais cela fait déjà quelque temps que la colline de Petrin, recouverte de centaines d’amandiers, est mon endroit préféré (située à proximité du centre-ville, cette colline verte, en plus d’offrir de multiples vues sur la vieille ville, est un lieu de promenade et de repos très prisé des Pragois). C’est aussi un peu mon jardin secret.

Au début du mois de mars, ces amandiers sont parmi les premiers arbres à fleurir. En plus de dégager un parfum enivrant, leurs petites fleurs roses et blanches sonnent en quelque sorte l’arrivée du printemps. Me promener au milieu de ces arbres me procure un sentiment de bien-être difficile à décrire.

L’amanderaie de Petrin est bien connue de nombreux Pragois et ma fille de 5 ans, que j’emmène chaque matin à l’école, l’adore elle aussi. Quand nous rentrons à la maison l’après-midi, Vilma y gambade sous les couronnes en fleurs, y fait des roulés-boulés, et il est souvent bien difficile de l’en faire repartir. La semaine dernière, en voyant à quel point les amandiers l’enchantaient, je lui ai dit, comme si de rien n’était, que ces arbres si particuliers, c’est mon père, il y a longtemps, qui les avait plantés. Il y a trente ans, il travaillait comme agent arboricole aux vergers de Petrin.

Ma fille a totalement approuvé son choix

Je ne m’attendais pas à ce que cette évocation l’interpelle ou l’intéresse particulièrement, mon père n’étant plus parmi nous depuis vingt ans. Pour ma fille, ce grand-père décédé dans un passé lointain est un vague personnage qu’elle ne connaît qu’à travers les histoires qu’elle entend parfois, et jusqu’ici elle n’avait encore jamais guère manifesté d’intérêt pour en savoir davantage à son sujet.

Mais, depuis ce jour, cela a changé. Plusieurs fois, il a d’abord fallu que je lui répète que c’était bien son grand-père qui avait planté les amandiers, et quand elle a eu la confirmation pour de bon que ce que je lui disais était vrai, j’ai vu que cela la faisait réfléchir. Quelques jours plus tard, je l’ai entendue raconter tout cela à ma femme d’une voix empreinte de fierté. Elle a ensuite réclamé plus de détails sur ce grand-père inconnu qui avait planté ces merveilleux arbres.

Je lui ai donc raconté que papy Jirka avait passé la plus grande partie de sa vie comme dessinateur, cartographe et projeteur, mais qu’à un moment donné, il s’était lassé de son travail et était alors parti travailler d’abord comme ouvrier à la brasserie de Branik (du nom d’un quartier de Prague), avant finalement, peu de temps après, de préférer les vergers de Petrin. Ma fille a totalement approuvé son choix. Elle trouvait que faire rouler des ton

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