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Témoignage. “Il n’y a pas de ville plus internationale que Barcelone”

Écrit par le 25 janvier 2024


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Matthew Coe ne regrette rien. En juillet 2020, au plus fort de la pandémie, cet avocat américain de 60 ans spécialisé dans l’immobilier a décidé de déménager à Barcelone. “Ce qui a commencé comme une pause dans ma vie et un congé sabbatique dans ma carrière s’est transformé pour moi en un chapitre nouveau de mon parcours. Aujourd’hui, je considère que je suis chez moi en Catalogne”,

Après avoir habité Seattle, Chicago, Singapour et Hong Kong, l’Américain en est sûr : aucune ville au monde ne lui convient mieux que la capitale catalane. Matthew Coe connaissait déjà Barcelone pour y avoir séjourné à l’occasion de vacances. Avant de s’installer, il a tenu à “tester” Madrid et Valence tout en travaillant comme consultant pour un groupe hôtelier. Mais la qualité de vie à Barcelone lui a semblé “inégalée”. “Assez tard dans ma vie, j’ai la chance de faire ce que je voulais vraiment faire dans un endroit que j’aime.”

S’installer pour de bon en Espagne était loin d’être un jeu d’enfant pour lui : il lui fallait impérativement obtenir le droit non seulement d’y vivre, mais aussi d’y travailler. “Le processus a pris beaucoup de temps” – un délai qui lui a permis de se perfectionner en espagnol. “Ici, tout est plus lent. Les Américains veulent en faire trop en trop peu de temps et s’énervent lorsqu’ils ne peuvent pas fixer de rendez-vous en milieu d’après-midi ou trouver une entreprise ouverte le dimanche. Je les entends se plaindre sans cesse de la difficulté de faire avancer les choses en Espagne. Une attitude qui constitue un moyen infaillible pour ne jamais s’adapter.”

Deux ans après son arrivée, il est enfin devenu résident permanent (Residencia Larga Duración) et il a réussi à créer sa propore entreprise, VistaFutura, une agence qui aide d’autres expatriés à trouver un logement et les met éventuellement en contact avec des architectes et des entreprises locales pour les rénovations. Les cliens ne manquent pas. “Autour de la Méditerranée, il n’y a pas de ville plus internationale que Barcelone.”

Il a aussi fini par acheter un appartement dans le quartier à la mode de Sant Antoni. “Je suis tombé amoureux des alfombras”, des carrelages décoratifs caractéristiques, parfaitement préservés. Il lui en a coûté environ 400 000 euros pour 90 mètres carrés. “Je sors de mon immeuble et avant d’atteindre le premier carrefour j’ai déjà salué une demi-douzaine d’habitants. Les Barcelonais forment de vraies communautés.”

Seul bémol quatre ans après son arrivée : Matthew Coe n’a toujours pas réussi à s’adapter tout à fait aux horaires barcelonais. Il a adopté sans poroblème la sieste obligatoire jusqu’à 16 heures, mais il a encore du mal à dîner après 21 heures et à se coucher après 23 heures. “Je ne suis décidément pas un oiseau de nuit.”

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