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TotalEnergies réalise le plus gros bénéfice net de son histoire

Écrit par le 7 février 2024


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Du temps de la Compagnie française des pétroles, fondée en mars 1924 à l’initiative de l’Etat, c’était limpide. L’entreprise, qui ne s’appelait pas encore Total, puis TotalEnergies, orientait toute son activité autour de l’« or noir ». Un siècle plus tard, le groupe se présente comme une « compagnie multiénergies mondiale de production et de fourniture d’énergies ». Une façon de signifier qu’il ne se résume pas seulement au pétrole et au gaz naturel, deux énergies fossiles responsables du réchauffement climatique. Solaire, éolien, biocarburant, biogaz, hydrogène : la multinationale de la Défense (Hauts-de-Seine) met volontiers en avant ses projets présentés comme « bas carbone »

TotalEnergies, pour autant, mise encore majoritairement sur le pétrole et le gaz fossile. Ces deux énergies restent, de très loin, ses principales sources de revenus : en 2023, la major française a réalisé un bénéfice net de 21,4 milliards de dollars (19,89 milliards d’euros), selon les résultats présentés mercredi 7 février. Une somme record, en hausse de 4 % par rapport à 2022.

Indicateur très suivi par la communauté financière, le résultat net ajusté baisse franchement (− 36 %), en revanche : il est désormais de 23,2 milliards de dollars – contre 36,2 milliards de dollars en 2022, du fait d’actifs dépréciés en Russie, en raison de la guerre en Ukraine. La baisse de ce résultat ajusté s’explique notamment par un repli du prix du pétrole : le baril de brent de mer du Nord a tourné en moyenne autour de 82,6 dollars en 2023 – contre 101,3 dollars en 2022.

Prépondérance des hydrocarbures

Les investissements nets – qui incluent les acquisitions et les cessions d’actifs – suivent la même logique. De l’ordre de 16,8 milliards de dollars en 2023, ils sont fléchés aux deux tiers vers les hydrocarbures. Pour la maintenance de gisements pétroliers et gaziers, mais aussi pour de nouveaux projets. Le tiers restant est destiné aux énergies bas carbone : cette enveloppe spécifique est passée de 4 milliards de dollars en 2022 à 5 milliards en 2023.

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En dépit de l’urgence climatique, la prépondérance des hydrocarbures n’est pas près de cesser. En septembre 2023, tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, la firme française a annoncé une augmentation de sa production pétrogazière de 2 % à 3 % par an sur les cinq prochaines années.

Le pétrole et le gaz fossile pèseront encore pour 30 % et 50 % des ventes de TotalEnergies à l’horizon 2030, selon ses projections – contre 44 % et 48 % en 2021. Encore largement minoritaires, les parts de l’électricité et celle dite « des nouvelles molécules décarbonées » (biocarburant, biogaz, hydrogène) doivent aussi progresser pour monter à 15 % et 5 % en 2030. Soit plus du double, en pourcentage, par rapport à 2021.

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