un “tournant” en matière de défense

Pour le Japon, pays toujours attaché au pacifisme, mis en avant par sa Constitution, cette décision marque un tournant historique. Mardi 26 mars, le gouvernement a procédé à la révision de sa politique en matière d’exportation d’équipements militaires pour permettre la vente aux pays tiers d’un nouvel avion de chasse que le pays codéveloppe avec l’Italie et l’Angleterre, rapporte le quotidien nippon Tokyo Shimbun.

Dans le sillage de la défaite de 1945, le Japon s’interdisait d’exporter des équipements militaires. Le gouvernement conservateur de Shinzo Abe avait procédé aux premiers assouplissements de cette politique en 2014. La décision prise en cette fin mars par l’actuel Premier ministre, Fumio Kishida, s’inscrit donc dans cette logique. En décembre, il avait déjà autorisé l’exportation aux États-Unis des missiles Patriot, produits sous licence.

Le Komeito, allié du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir, était pourtant réticent à l’idée d’une rév