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une jeune femme en garde à vue

Écrit par le 9 avril 2024


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Une militante d’un collectif « féministe-identitaire » soupçonnée d’avoir brandi des pancartes anti-migrants dimanche pendant le carnaval de Besançon a été placée en garde à vue mardi, selon le procureur. Cette jeune femme de 18 ans s’est présentée au commissariat de Besançon où elle était convoquée, a précisé à l’AFP le procureur de la République Etienne Manteaux. « Elle a été placée en garde à vue et son audition est en cours », a-t-il ajouté.

Des pancartes au milieu du carnaval de Besançon

Dimanche, deux jeunes femmes du collectif Némésis ont emprunté le tracé du carnaval de Besançon, qui a réuni plus de 20.000 personnes, en brandissant des pancartes associant migrants et violeurs : « Violeurs étrangers dehors » et « Libérez-nous de l’immigration ». Une banderole montrant le dessin d’un visage de fillette blonde aux yeux bleus, partiellement recouvert de deux mains noires, a également été suspendue à la façade d’un immeuble.

Le collectif d’extrême-droite Némésis, qui se définit comme « féministe identitaire », a estimé que ce placement en garde à vue était une « persécution » de ses militantes qui demandent « l’application de la loi française, à savoir l’expulsion des violeurs étrangers », dans un communiqué publié sur sa page Facebook. « Leur action de dimanche à Besançon pendant le carnaval visait à dénoncer les failles de la justice de notre pays qui manque à son devoir en n’appliquant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF) », ajoute le communiqué.

Une plainte et une enquête pour provocation à la haine

La maire EELV de Besançon, Anne Vignot, a déposé plainte lundi et le procureur a ouvert une enquête pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou d’une prétendue race ». Ces faits sont passibles d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, a rappelé le magistrat. « On ne peut accepter que les étrangers servent de boucs émissaires à toutes les crises que nous traversons », avait déclaré Anne Vignot lors d’une conférence de presse, faisant le parallèle avec la montée du fascisme dans les années 1930.

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