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Anniversaire. Grindr, c’est comme avoir un “bar gay dans la poche”

Écrit par le 31 mars 2024


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C’est l’une des premières scènes – et l’une des plus marquantes de la pop culture – à parler de drague dans les milieux gays. Dans cet épisode de Sex and the City de 1999, Stanford Blatch, l’ami homosexuel de Carrie Bradshaw, lui demande conseil : il discute depuis un certain temps avec un homme dans une chatroom – le summum de la sophistication technologique, à l’époque – et demande s’ils devraient se rencontrer.

“Qu’est-ce que tu sais de lui ?” demande Carrie. “Ben, il s’appelle bigtool4u” (MisterXXL), répond Blatch – déclenchant la réaction hystérique de son amie. Vingt-cinq ans plus tard, si les outils ont changé, l’activité reste sensiblement la même. Grindr est aujourd’hui l’une des plateformes les plus utilisées par les gays et les hommes bisexuels et compte près de 13 millions d’utilisateurs actifs chaque mois dans le monde.

Trois ans avant Tinder

“C’est un peu nous [hommes gays] qui avons inventé le concept des rencontres en ligne”, s’enorgueillit George Arison, son PDG. Avant Grindr, pour entrer en contact, les homosexuels utilisaient divers moyens comme les petites annonces, le téléphone rose et, à partir de la fin des années 1990, les sites de rencontre Gaydar et Manhunt – ce dernier affichait 5 millions d’abonnés en 2009. Même si Match.com existe depuis 1995, le concept des rencontres en ligne restait “très bizarre” pour les hétéros, se souvient George Arison.

Et voilà qu’en 2009 arrive Grindr. Fondé et lancé par Joel Simkhai neuf mois à peine après l’apparition du GPS sur iPhone, Grindr devient l’une des premières applications de rencontre avec géolocalisation, et la plus populaire du monde. Cela trois bonnes années avant la création de Tinder [son équivalent pour les hétérosexuels].

But explicitement sexuel

Quinze ans plus tard, sa fonctionnalité essentielle reste à peu près la même : elle permet aux utilisateurs de discuter avec d’autres hommes gays ou bisexuels présents dans les environs, pour qu’ils se rencontrent et, généralement, qu’ils aient des relations sexuelles.

Alex Morley, Londonien de 36 ans, se souvient :

“C’était révolutionnaire. En tant que personne queer, on a vraiment besoin de trouver sa communauté, et Grindr a marqué un tournant à cet égard.”

Au milieu des années 2010, alors que Grindr prend son essor, dans bon nombre de métropoles mondiales, les bars gays mettent la clé sous la porte à un rythme accéléré. Pendant des décennies, c’est pourtant là qu’avait lieu l’essentiel des rencontres entre gays ou bisexuels. Avec la nouvelle appli, des millions d’utilisateurs pouvaient trouver simplement et rapidement des partenaires potentiels. L’idée selon laquelle “Grindr a tué les bars gays” fit rapidement son chemin.

Selon les travaux menés par Ben Campkin et Laura Marshall de l’University College de Londres, les bars et établissements LGBTQ+ de la capitale britannique o

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