Après cent jours, Gabriel Attal à l’offensive pour contrer le sentiment d’impuissance

Gabriel Attal rosit. Depuis quelques minutes, l’Assemblée nationale l’applaudit à tout rompre. Il savoure. Il faut dire qu’il n’est pas au Palais-Bourbon, mais au Québec, jeudi dernier, et le soir même, à l’occasion de sa visite officielle au Canada , il en rit avec ses hôtes lors du dîner offert au Château Frontenac par le Premier ministre québécois François Legault. « Je n’ai pas un tel accueil à l’Assemblée nationale, j’ai emmagasiné ce moment », avoue-t-il. Car lui qui s’apprête cette semaine à passer le cap des cent jours à Matignon et dont la nomination surprise était censée redonner de l’élan au quinquennat, est bien placé pour savoir que c’est une tout autre ambiance qui l’attend à Paris.

Qu’à cela ne tienne, à chacun ses cent jours ; quand Emmanuel Macron va, lui, marquer les cent jours avant le début des Jeux Olympiques en s’exprimant ce lundi sur RMC et BFMTV, Gabriel Attal veut marquer les siens avec une intense activité médiatique, dont le point culminant doit être un entretien jeudi soir sur BFMTV.