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Après une journée de «mise en situation», le mystère reste entier autour de la disparition du petit Émile

Écrit par le 28 mars 2024


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Le mystère de la disparition du petit Emile, deux ans et demi, dans un village alpin, en juillet, restait entier jeudi après une « mise en situation » ayant réuni sa famille, des voisins et témoins, près de neuf mois après le début de l’enquête. Cette mise en situation, qui avait commencé aux alentours de 9h, s’est achevée en fin d’après-midi sans communication à ce stade sur ses résultats éventuels.

Au total, 17 personnes avaient été convoquées par la justice pour reconstituer le moment où le garçonnet a été aperçu pour la dernière fois dans le hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 8 juillet. Pour s’assurer que ce nouvel acte d’enquête se déroule dans la sérénité, l’accès au hameau avait été barré depuis mercredi 8h et le restera jusqu’à vendredi 8h. Le Haut-Vernet, situé entre Digne-les-Bains et Gap, était également totalement interdit de survol jeudi, avec des drones mobilisés pour sécuriser le site.

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Le hameau du Haut-Vernet était entièrement fermé à la circulation ce jeudi
Crédit : Stéphane Burgatt/Europe 1

« Retracer de manière chronologique la soirée du 8 juillet »

Sous une pluie fine et un froid mordant, une vingtaine de journalistes sont restés massés devant la barrière d’interdiction d’accès, surveillée par deux voitures de gendarmerie, ont constaté des journalistes de l’AFPTV. « L’objectif de la mise en situation, c’est de retracer de manière chronologique la soirée du 8 juillet et de pouvoir confirmer ou infirmer les éléments » recueillis par les enquêteurs, a expliqué à l’AFP Pierre Coursières, commandant en second du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, précisant qu' »une centaine de gendarmes » étaient mobilisés « sur zone ».

La « mise en situation », qui n’est pas à proprement parler une reconstitution classique, aucune infraction caractérisée n’ayant été relevée dans ce dossier, s’est focalisée notamment sur les dernières minutes durant lesquelles le petit garçon a été aperçu vers 17h15, dans l’unique rue de ce minuscule bourg de 25 habitants situé à 1.200 mètres d’altitude, sur les flancs du massif des Trois-Evêchés. Le garçonnet portait alors un haut jaune, un short blanc et des chaussures de randonnée.

Aucune piste n’est mise de côté

D’abord ouverte pour disparition inquiétante, à Digne-les-Bains, l’enquête avait rapidement été confiée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence, puis requalifiée en motifs criminels pour « enlèvement » et « séquestration ». Accident, chute, enlèvement ? Aucune piste n’a été mise de côté, même si celle de la chute mortelle s’est étiolée à la suite de multiples battues infructueuses autour du hameau.

 

Quant à la piste du grand-père maternel d’Émile, Philippe V., placé sous statut de témoin assisté dans une enquête sur des violences et agressions sexuelles présumées au début des années 1990 au sein d’un établissement scolaire privé religieux dans le Pas-de-Calais, elle a toujours été étudiée, « au même niveau » que les autres, selon une source proche du dossier interrogée il y a quelques jours.

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