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au moins une personne en urgence absolue après une explosion dans une usine classée Seveso à Sète

Écrit par le 11 avril 2024


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Selon la préfecture, l’incendie est désormais maîtrisé et des prélèvements sont réalisés sur le site de Saipol.


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Temps de lecture : 1 min

L'usine Saipol située à Sète (Hérault). (GOOGLE MAPS)

« Une explosion suivie d’un incendie s’est déroulée à 17 heures au sein de l’entreprise Saipol, classée Seveso seuil bas, située dans la commune de Sète », a annoncé dans un communiqué de presse, mercredi 10 avril, la préfecture de l’Hérault. Au moins une personne, salariée de l’entreprise, a été blessée. Elle se trouve en urgence absolue et a été héliportée au centre hospitalier Lapeyronie.

Une explosion et incendie ont eu lieu dans une usine Seveso à Sète, le 10 avril 2024.

Une explosion et incendie ont eu lieu dans une usine Seveso à Sète, le 10 avril 2024.

Une explosion et incendie ont eu lieu dans une usine Seveso à Sète, le 10 avril 2024.


(FRANCEINFO)

Dans un communiqué suivant, la préfecture informe que « l’incendie est désormais maitrisé, en voie d’extinction ». Au total, « 20 personnes de l’entreprise ont été impliquées et 200 personnes ont été évacuées à titre préventif ». L’explosion a eu lieu « dans l’entrepôt d’estérification (fabrication de carburant à partir de graines) où était présent 300m3 de diester ».

Impressionnant panache de fumée noire

« L’entreprise, qui était à l’arrêt, en situation de maintenance, a immédiatement activé son plan particulier d’intervention », précise la préfecture. L’usine Saipol, située dans le port commercial de la ville, est spécialisée dans la production d’énergies décarbonées et de protéines végétales, rappelle France 3. Elle appartient au groupe Avril, présidé par le patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos ont circulé, sur lesquelles on peut voir un immense panache de fumée grise. Un périmètre de sécurité a été établi. Des prélèvements ont été effectués sur site, dans l’air comme dans le sol, par précaution. « Les résultats des premières mesures réalisées sur site par la CMIC (SDIS 34) sont négatifs », a assuré la préfecture, qui rappelle que le panache s’est dirigé vers la mer. Toujours selon le préfet, le centre opérationnel départemental, un outil de gestion de crise en cas d’événement majeur, a été activé. 

« Deux groupes de lutte contre les incendies, un véhicule de détection, d’identification et de prélèvement, un bateau-pompe et la cellule mobile d’intervention chimique et de sécurité (moyens de la police nationale) » ont par ailleurs été déployés sur le site. 



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