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Au procès pénal de Donald Trump, le casse-tête de la sélection des jurés

Écrit par le 16 avril 2024


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Dans un procès au pénal, la sélection du jury est souvent perçue comme “un préalable ennuyeux”, avant que ne débute le véritable spectacle, notait le quotidien USA Today avant même que ne s’ouvre, le 15 avril à New York, le procès pénal de Donald Trump dans l’affaire “Stormy Daniels”. Mais, une chose est sûre, cette étape n’en reste pas moins “cruciale pour l’issue du procès”.

Au total, le jury chargé de déterminer la culpabilité ou non de Donald Trump doit être composé de “douze jurés et six suppléants”, souligne le journal. Et le processus de sélection implique d’écarter les jurés dont les opinions pourraient influencer leur décision. “Mais comment trouver à Manhattan quelqu’un qui n’a pas d’opinion sur Donald Trump ?” s’interroge le quotidien.

Manhattan, bastion démocrate

Le casse-tête ne fait que commencer. Le 15 avril, jour de l’ouverture du procès, “aucun juré n’a pu être sélectionné”, rapporte le New York Times, qui souligne que “tout le monde s’attendait à ce que la sélection du jury pour juger un personnage aussi polarisant que Trump soit un défi”.

Des centaines d’habitants de Manhattan, tirés au sort, ont reçu une convocation pour se présenter au tribunal. Sur le premier groupe de 96 jurés potentiels qui se sont présentés le 15 avril, une majorité s’est immédiatement déclarée incapable de pouvoir juger Trump équitablement et a été aussitôt exemptée. Les jurés potentiels restants se sont vu, ensuite, “poser quarante-deux questions. Et deux personnes de plus se sont récusées, une femme déclarant qu’elle ne pouvait pas être impartiale et un homme expliquant que la date du mariage de son fils coïncidait avec le procès.”

Le Wall Street Journal souligne, pour sa part, que cette étape cruciale de la sélection du jury “pourrait prendre une semaine voire plus, car choisir des jurés impartiaux dans un bastion démocrate comme Manhattan, où le président Joe Biden a raflé 87 % des votes à la présidentielle de 2020, relève forcément de la gageure”.

Une ligne de défense d’ailleurs adoptée par les avocats de Trump, souligne le quotidien conservateur, lesquels ne se sont pas privés d’arguer que leur client “ne pourra[it] pas bénéficier d’un procès équitable à Manhattan en raison de la couverture médiatique biaisée de l’affaire et du fort sentiment anti-Trump régnant chez les habitants du cru”.

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