Aux Philippines, le président Marcos revient de Washington avec un accord militaire renforcé
Écrit par rfm le 15 avril 2024
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Le président philippin, Ferdinand Marcos JR., est montré sur le tarmac de l’aéroport Villamor de Manille, alors qu’il revient d’une visite officielle à Washington, en première page du Manila Standard du 15 avril. Au-dessus, le titre reprend la dernière déclaration présidentielle sur le “changement de dynamique” dans la région, opéré grâce au nouveau “bloc Philippines – États-Unis – Japon”, en réaction aux “velléités agressives de la Chine”.
À l’appui, le Manila Standard affiche une autre photo à la une, prise le dimanche 14 avril, bien plus martiale : un soldat de la marine états-unienne participe à un exercice à balles réelles à bord du contre-torpilleur lance-missiles Burke USS Higgins en mer des Philippines – également appelée “mer de Chine méridionale”. Et pour cause, salue le quotidien philippin :
“Biden mobilise 128 millions de dollars [120 millions d’euros] pour de nouveaux projets dans le cadre de l’[accord de coopération renforcée en matière de défense] EDCA avec les Philippines.”
Resserrer les rangs
Le sommet tripartite qui a réuni, le 11 avril, à Washington, le président Marcos Jr. et le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, et le président américain, Joe Biden, à l’invitation de ce dernier, était une première. Il a permis de resserrer les rangs entre les trois alliés devant l’influence grandissante de Pékin dans le Pacifique ouest.
“J’en ai profité pour informer [mes deux interlocuteurs] des derniers événements en cours en mer de Chine méridionale, et notamment le récent incident sur le haut-fond d’Ayungin.”
Connu également sous le nom de “banc Second Thomas” – ou “récif Ren’ai” en Chine –, cet atoll philippin, situé au cœur de l’archipel des Spratly, est au centre d’affrontements larvés entre navires de la milice maritime chinoise et garde-côtes philippins depuis plusieurs mois.
Face à cette menace, précise le Manila Standard, “il existe désormais neuf bases philippines que les États-Unis sont autorisés à utiliser dans le cadre de l’EDCA”. Pékin est prévenu.
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