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ce qu’il faut retenir de la journée du jeudi 11 avril

Écrit par le 12 avril 2024


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Les menaces adressées à Israël par l’Iran inquiètent particulièrement les Etats-Unis jeudi, au point de mobiliser un responsable militaire sur place.


Publié



Temps de lecture : 5 min

Les Palestiniens regardent la fumée s'échapper lors du bombardement israélien sur le marché de Firas dans la ville de Gaza, le 11 avril 2024. (AFP)

Des menaces de représailles de l’Iran contre Israël ont de nouveau fait monter la tension, jeudi 11 avril, au Proche-Orient, suscitant des appels à la retenue au moment où des progrès en vue d’une trêve dans la bande de Gaza se font attendre. Un haut responsable du Hamas a aussi prévenu que la localisation des otages détenus dans la bande de Gaza demandera du « temps et de la sécurité ». Huit organisations ont par ailleurs annoncé avoir saisi — ou s’apprêter à le faire — le tribunal administratif de Paris pour exiger « la suspension des livraisons d’armes » de la France à Israël. Franceinfo vous résume ce qu’il faut retenir de cette journée.

Les menaces adressées à Israël par l’Iran inquiètent les Etats-Unis et d’autres pays

Un général américain chargé du Moyen-Orient se trouve en Israël pour discuter avec de hauts responsables militaires sur place des « menaces sécuritaire dans la région » dans un contexte d’escalade avec l’Iran, a annoncé jeudi le ministère de la Défense des Etats-Unis. Téhéran a de nouveau menacé mercredi de « punir » Israël après une attaque le 1er avril sur le consulat iranien à Damas qui a fait 16 morts, dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, selon une ONG.

Michael Erik Kurilla doit rencontrer en Israël d‘ »importants dirigeants et discuter des menaces sécuritaires actuelles dans la région », a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone Pat Ryder. Selon lui, cette visite prévue avant les menaces iraniennes a été avancée « en raison des récents développements ».

Le président américain Joe Biden a promis un soutien « inébranlable » à son proche partenaire israélien, alors que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a averti qu’Israël « doit être puni et sera puni ». Les Etats-Unis ont prévenu jeudi dans la soirée vouloir restreindre les mouvements de leur personnel diplomatique en Israël par souci de sécurité. 

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken s’est également entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur l’Iran contre toute attaque visant Israël, a annoncé jeudi son porte-parole. « Personne n’a intérêt à une escalade » dans la région et « tous les pays devraient inciter l’Iran à ne pas entreprendre une escalade », a dit jeudi Matthew Miller. Antony Blinken a aussi échangé avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, « afin de réitérer (son) ferme soutien ».

La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a dit que Washington avait « mis en garde » l’Iran à propos de potentielles attaques contre Israël. La Russie et l’Allemagne ont appelé de leur côté à la « retenue ».

Un cadre du Hamas prévient que localiser les otages demandera du temps

Un haut responsable du Hamas a prévenu jeudi que la localisation des otages détenus dans la bande de Gaza demandera du « temps et de la sécurité », deux conditions qu’une trêve dans les combats avec Israël est susceptible de favoriser. Depuis dimanche, une proposition de cessez-le-feu a été mise sur la table par les médiateurs, mais n’a pas encore reçu l’approbation du mouvement islamiste palestinien et d’Israël.

Selon Bassem Naïm, les captifs « se trouvent dans différents endroits aux mains de différents groupes. Certains d’entre eux sont sous les décombres, tués avec nos propres concitoyens ». Il a ajouté que le mouvement négociait des « équipements lourds » pour les localiser. Début mars, le Hamas avait déclaré ignorer « qui est vivant ou mort » parmi les otages retenus dans la bande de Gaza. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues, dont 34 sont mortes, d’après des responsables israéliens.

Le gouvernement israélien a par ailleurs accusé jeudi le Hamas de « tourner le dos » à une « offre très raisonnable » en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, soumise il y a plusieurs jours par un groupe de médiateurs. « Il y a une offre très raisonnable sur la table et le Hamas continue de lui tourner le dos », a affirmé un porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, critiquant également « les pressions internationales exercées sur Israël » qui ont selon lui « pour effet d’aider le Hamas, de l’éloigner » de la négociation.

L’adhésion des Palestiniens à l’ONU ne fait pas « consensus »

Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas réussi jeudi à se mettre d’accord concernant la demande d’adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations unies, a annoncé l’ambassadrice maltaise, qui préside le Conseil en avril. « Il n’y a pas eu de consensus », a déclaré Vanessa Frazier à l’issue d’une réunion à huis-clos, mais cette absence de consensus n’empêche pas un Etat membre de soumettre la question à un vote du Conseil.

En parallèle, le Conseil de sécurité de l’ONU a aussi pris note de la promesse d’Israël d’ouvrir plus de points de passage pour l’aide humanitaire à Gaza. Les membres du Conseil, soulignant leur « profonde inquiétude concernant le bilan humain du conflit, la situation humanitaire catastrophique et la menace d’une famine imminente », appellent « à la levée immédiate de tous les obstacles à la livraison d’une aide humanitaire d’ampleur à la population civile et à la distribution sans entrave de cette aide ».

Des ONG saisissent le tribunal sur les livraisons d’armes de la France à Israël

Huit organisations, dont Amnesty International France, ont annoncé jeudi avoir saisi — ou s’apprêter à le faire — le tribunal administratif de Paris pour exiger « la suspension des livraisons d’armes » de la France à Israël, une action décrite comme « parfaitement exceptionnelle ». « Il existe clairement un risque que les armes et les équipements militaires que la France exporte vers Israël soient utilisés pour commettre de graves crimes contre des populations civiles dans la bande de Gaza occupée », s’alarment ces ONG, associations et syndicats.



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