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des élus géorgiens en viennent aux mains

Écrit par le 15 avril 2024




“Coup de sang au Parlement géorgien !” s’exclame Politico Europe, après une violente dispute entre plusieurs élus de ce petit pays candidat à l’Union européenne (UE) depuis 2023.

Alors qu’il défendait, ce lundi 15 avril, “la mise en œuvre d’une loi sur les ‘agents de l’étranger’ particulièrement controversée”, Mamuka Mdinaradze, chef du groupe parlementaire du parti au pouvoir, Rêve géorgien, a été frappé au visage par Aleko Elisashvili, patron de l’opposition. “Une bagarre à mains nue a alors éclaté entre les élus de la majorité et ceux de l’opposition.”

L’affrontement met en lumière les tensions qui traversent les milieux politiques géorgiens depuis le retour sur le devant de la scène d’un projet de loi visant à classer les médias, les ONG et certains groupes de réflexion comme “agents de l’étranger”, à partir du moment où plus de 20 % de leurs financements proviennent de l’étranger.

“Loi prorusse”

“Le gouvernement assure que la réforme est nécessaire pour empêcher d’autres pays d’influencer la politique géorgienne”, explique la version européenne du titre américain. Mais l’opposition, elle, fait un parallèle avec une loi russe similaire “utilisée [par le Kremlin] pour tuer dans l’œuf les critiques contre le gouvernement”. Pour désigner le texte, elle parle même de “loi prorusse”.

Au début de 2023, des manifestations avaient déjà eu lieu à Tbilissi pour s’opposer à ce projet de loi sur les “agents de l’étranger”, rappelle The Guardian, pour qui le texte avait “divisé le pays”.

À l’époque, nombre de protestataires craignaient notamment que la législation n’éloigne la Géorgie de l’UE, pour la rapprocher de Moscou. Après deux jours de troubles, Tbilissi avait cédé et retiré le texte. Mais, d’après Politico, celui-ci “a été remis sur le tapis de manière inattendue ce mois-ci”.

Bruxelles a d’ores et déjà fait part de ses réserves quant au projet de loi sur les “agents de l’étranger”, jugé “incompatible avec les valeurs de l’UE”. Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, a quant à lui défendu le projet en accusant l’Union et les États-Unis d’exprimer “publiquement des accusations sans fondement”.



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