En direct, colère des agriculteurs : pour le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau : « Notre objectif n’est pas de pourrir la vie des Français »
Écrit par admin le 29 janvier 2024
Les Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France appellent à « un siège de Paris », avec huit points de blocage autour de la capitale, lundi après-midi. Des opérations escargot sont en cours, des fermetures partielles sont prévues sur l’A16 et l’A1. Les taxis, mobilisés pour renégocier les conditions de rémunération du transport de patients, bloquent plusieurs axes à Paris, Marseille et Bordeaux.
L’autoroute A450 bloquée, appel au blocage de Lyon à partir de 14 heures
Sur X, la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône faisait état lundi matin d’un blocage de l’autoroute A450 en direction de Lyon. Le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, Michel Joux, a appelé à bloquer Lyon à partir de 14 heures.
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En Belgique aussi, les agriculteurs amplifient leur mobilisation
Les agriculteurs belges ont amplifié, lundi matin, des actions commencées à la fin de la semaine dernière. L’une des principales entrées de Bruxelles a été bloquée par des centaines de tracteurs tandis que d’autres blocages et des coupures du réseau autoroutier se poursuivaient dans les provinces de Namur, du Luxembourg, du Hainaut et du Brabant wallon. Un barrage filtrant était aussi organisé à la frontière entre la Belgique et le Luxembourg.
Le ministre de l’agriculture de la région wallonne, Willy Borsus, s’est rendu sur l’un des barrages, dimanche soir, et a promis de mettre en place une « task force » censée faciliter le dialogue avec les manifestants. Ceux-ci ont prévu une action à Namur, siège du gouvernement régional, mardi. Ils entendent aussi perturber le sommet européen extraordinaire qui doit se dérouler à Bruxelles jeudi 1er février.
Lundi, les manifestants se sont attaqués aux centres logistiques de deux enseignes de la grande distribution, Colruyt à Hal, dans le Brabant flamand, et Turnhout, dans la province d’Anvers. Des agriculteurs flamands ont désormais rallié le mouvement lancé par leurs collègues wallons. Ils dénoncent, comme eux, le rachat de terres agricoles par des distributeurs, ce qui porte leur prix à des niveaux record.
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