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Enlevé il y a un mois par des pirates somaliens, un bateau bangladais libéré

Écrit par le 16 avril 2024


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Après trente-deux jours aux mains de pirates somaliens, l’Abdullah a été libéré le samedi 13 avril. Il est depuis escorté par deux navires de guerre sous bannière européenne, selon Dhaka Tribune, afin de rejoindre Dubaï, aux Émirats arabes unis. Une mesure justifiée par la situation du vraquier bangladais, qui se trouve toujours dans une zone à haut risque.

“Il existe très peu de précédents de libération en un mois d’un navire détourné au large des côtes somaliennes”, souligne Prothom Alo, visiblement soulagé par cette libération “rapide”, que le journal attribue à l’expérience du groupe bangladais KSRM, propriétaire du navire, en matière de piraterie.

Transportant 50 000 tonnes de charbon depuis le Mozambique vers les Émirats arabes unis, le vraquier et ses 23 marins étaient tombés aux mains de pirates somaliens le 12 mars, dans le golfe d’Aden. Lorsque les autorités de Dacca ont annoncé préférer les négociations au recours à la force, d’intenses négociations avec les pirates ont débuté.

Pressés de percevoir la rançon

Le moment est propice pour négocier, explique Prothom Alo. Les actes de piraterie dans la région ont connu un pic entre 2009 et 2012, époque où les coffres des ravisseurs somaliens débordaient et où la libération des bateaux prenait des mois, voire des années. Aujourd’hui, même si les activités de piraterie ont repris autour de la côte somalienne, “les pirates ne contrôlaient plus qu’un seul navire, l’Abdullah”. Ils étaient donc pressés de percevoir la rançon, estiment des sources de KSRM.

Mais les pirates eux-mêmes étaient aussi sous pression à cause d’une présence renforcée de la marine internationale au large des côtes somaliennes, selon le directeur général adjoint du groupe KSRM, Shahriar Jahan Rahat.

Dans un éditorial, The Daily Star s’est dit “soulagé” de voir le bateau libéré après que l’entreprise a payé une rançon de 5 millions de dollars. Cependant, remarque le journal bangladais, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi le navire a été laissé sans défense en premier lieu.

Dacca doit apprendre de ses erreurs

Les pirates n’ont rencontré pratiquement aucune résistance lorsqu’ils sont montés à bord du navire : celui-ci n’était pas protégé par des gardes armés, ni par un navire d’escorte. Et ce alors même que l’entreprise bangladaise avait déjà connu une expérience similaire : le vraquier Jahan Moni avait aussi été attaqué en 2010, et il avait fallu aux autorités près d’une centaine de jours pour le faire libérer. C’est cet incident, d’ailleurs, qui avait poussé les autorités du Bangladesh à avertir qu’il n’y avait aucune garantie d’une libération rapide du vraquier Abdullah.

“Le détournement de l’Abdullah a révélé que la navigation moderne nécessitait des mesures de sécurité élaborées, surtout si l’on prend en considération la récente reprise des activités des pirates dans l’océan Indien”, souligne Dhaka Tribune. Le Bangladesh, estime le titre, doit garantir une sécurité maritime solide et élaborer “des plans d’urgence pour éviter les chocs soudains”.

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